D’après le service Copernicus pour le changement climatique (C3S), le mois de juin 2020 est le plus chaud jamais enregistré, avec le mois de juin 2019 qui établissait déjà un record mondial.

Les températures mondiales du mois de juin 2020 ont été comparables aux températures record de juin 2019, a rapporté ce mardi 7 juin, le programme européen de surveillance de la Terre, Copernicus. « Mais la caractéristique régionale la plus frappante a été la chaleur exceptionnelle de la Sibérie arctique, où les températures moyennes ont atteint jusqu’à 10 °C au-dessus de la normale pour le mois de juin », alerte le C3S. Sur l’ensemble de la Sibérie, la température moyenne était supérieure de plus de 5 degrés à la normale, et supérieure de plus d’un degré à celles de juin 2018 et juin 2019, jusqu’alors les mois de juin les plus chauds dans cette région. Un record de 38 degrés a été enregistré en Sibérie orientale le 20 juin.

Carlo Buontempo, directeur du service pour le changement climatique de Copernicus au Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT), explique que « trouver ce qui a causé ces températures record n’est pas une tâche facile car de nombreux facteurs contribuent à interagir les uns avec les autres. La Sibérie et le cercle arctique en général connaissent de grandes fluctuations d’une année à l’autre et ont déjà connu d’autres mois de juin relativement chauds. Ce qui est inquiétant, c’est que l’Arctique se réchauffe plus rapidement que le reste du monde ».

L’Europe a quant elle connu des températures bien supérieures à la moyenne au nord, et inférieures à la moyenne au sud.