Il est temps de changer de posture. Le risque climatique doit être géré comme un véritable risque opérationnel, au même titre que les risques juridiques, techniques ou cyber. Ce que le risque cyber a réussi, le climat peut l’accomplir.
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Ce changement de paradigme n’a pas fait disparaître les cyberattaques, mais il les a rendues gérables. Et surtout, il a enclenché une logique d’amélioration continue. C’est exactement ce dont nous avons besoin pour le risque climatique. Passer de la prédiction à la prévention, avec des outils concrets.
Gérer le risque climatique comme un risque opérationnel suppose une approche structurée :
- identifier les événements redoutés,
- analyser les vulnérabilités des bâtiments et de leur environnement,
- proposer des trajectoires de réduction du risque,
- et surtout, documenter et suivre dans le temps les actions entreprises.
Cela implique de s’équiper d’outils numériques simples, fiables, capables de centraliser l’historique d’un bâti, les diagnostics, les recommandations techniques, les travaux réalisés… Autrement dit, un carnet de route du bâtiment— un outil évolutif, connecté, et opérationnel, qui intègre pleinement le Carnet d’Information du Logement (CIL).
Bien conçu, ce carnet peut devenir le chaînon manquant entre propriétaires, gestionnaires, assureurs, collectivités. Un outil de dialogue. Et surtout, un levier de résilience.
Une trajectoire à construire, dès maintenant
Le secteur immobilier s’est déjà mis en mouvement sur les enjeux énergétiques. Il est temps d’en faire autant sur les enjeux climatiques : non pas en ajoutant une couche, mais en structurant intelligemment les données, les process et les responsabilités. Le climat ne se pilote pas avec des intentions. Il se pilote avec des informations fiables, des méthodes partagées et des outils pensés pour l’action. Les bases sont là. Le besoin est évident. Il est temps de passer à l’exécution.