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POLITIQUES

Le gouvernement veut faire de la décarbonation industrielle un levier de compétitivité

PUBLIÉ LE 7 FÉVRIER 2022
A.A
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Le gouvernement veut faire de la décarbonation industrielle un levier de compétitivité
Le groupe ArcelorMittal investit 1,7 milliards d'euros dans la transformation des ses sites situés à Fos et Dunkerque. Crédit : nordroden/Adobe Stock
Le Premier ministre Jean Castex présente une enveloppe de 5,6 milliards d’euros, afin de veiller au respect des engagements de l’État pour le climat. Le gouvernement ambitionne notamment de réduire les émissions industrielles de 26 millions de tonnes par an à l’horizon 2030.

Un plan d’action gouvernemental a été présenté ce vendredi 04 février sur le site ArcelorMittal de Dunkerque, un des principaux sites sidérurgiques en Europe. Un lieu porteur de sens pour le gouvernement qui œuvre pour la décarbonation des industries, notamment les plus lourdes et polluantes dont figure la production de l’acier. À cette occasion, Jean Castex, Premier ministre, avec Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, et Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie, ont dévoilé une série de mesures permettant à la France de réduire ses émissions industrielles de 26 millions tonnes par an d’ici 2030, « tout en pérennisant l’emploi et l’empreinte industrielle de nos secteurs stratégiques ».

Dans le cadre du plan de relance France 2030, le gouvernement consacre 5,6 milliards d’euros. Ce budget sera dédié principalement, à hauteur de 5 milliards d’euros, au déploiement des solutions de décarbonation des sites industriels les plus émetteurs. Plus précisément, 4 milliards d’euros seront affectés à des technologies opérationnelles comme l’hydrogène ou la capture de carbone, via des mécanismes de soutien. « Ces moyens inédits en Europe viendront accompagner un effort sans précédent de décarbonation de secteurs essentiels à notre autonomie stratégique, comme la chimie, la sidérurgie, l’aluminium, ou les matériaux de construction », précise le Premier ministre dans un communiqué.

Puis, un milliard d’euros sera mis au service « des technologies matures, au service de toutes les entreprises dans tous les territoires ».

Soutien à l’innovation

Complémentairement, 610 millions d’euros seront mobilisés par le gouvernement pour accompagner toutes les initiatives de recherche, de développement de pilotes industriels et de démonstrateurs. Un soutien qui prendra la forme de quatre appels à projets visant à réinventer « nos procédés et maîtriser les solutions d’avenir ».

D’autres moyens financiers sont également envisagés pour soutenir les démarches territoriales de diagnostic, « afin de construire des partenariats sur nos bassins industriels qui regroupent plusieurs grands sites émetteurs et d’identifier les infrastructures qui devront y être adaptées », peut-on lire dans un communiqué.

« La préservation de notre ambition climatique et la réindustrialisation de la France sont deux ambitions majeures que porte ce gouvernement et que France 2030 rend possible. Avec France 2030, nous accélérons aujourd’hui la décarbonation de notre industrie, en particulier de la filière sidérurgique, et nous offrons un avenir aux sites et aux emplois industriels français », déclare Jean Castex, Premier ministre.

Transformation de la sidérurgie

En outre, le groupe ArcelorMittal a annoncé lors de cette visite, son engagement dans une transformation « sans précédent » de ses deux principaux sites industriels situés à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et Dunkerque (Nord). Une transformation qui « s’inscrit dans un partenariat stratégique conclu sur le long terme avec les autorités françaises, pour préserver l’emploi et nos capacités industrielles stratégiques ».

Pour entamer cette mue, le groupe investit 1,7 milliards d’euros. Cette enveloppe lui permettra d’atteindre d’ici 2027 une réduction totale de près de 40 % de ses émissions de CO2 en France, soit 7,8 millions de tonnes annuelles. « Cette transformation représentera une réduction de 10 % des émissions industrielles de gaz à effet de serre en France, ou encore 2 % de la totalité des émissions françaises de gaz à effet de serre », précise le groupe dans un communiqué.

Pour y parvenir, ArcelorMittal entend utiliser des technologies plus adaptées telles que le captage-stockage et le captage-utilisation du CO2 (CCS-CCU).
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