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Tribune | « La voie de la durabilité ne doit pas être empruntée en solitaire »

Par Philippe Delanoue, PDG de Giesecke+Devrient France. Publié le 10 juillet 2023.
Tribune | « La voie de la durabilité ne doit pas être empruntée en solitaire »
Philippe Delanoue, PDG de Giesecke+Devrient France. Crédit : DR
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Les institutions de services financiers ont la responsabilité de mener des changements positifs pour l’environnement et de soutenir l’économie durable. Quels changements les banques peuvent-elles mettre en œuvre pour répondre aux besoins des consommateurs concernés par l’écologie ? Tribune signée par Philippe Delanoue, PDG de Giesecke+Devrient France et Vice-Président de la division Cartes et paiements digitaux du groupe mondial.

Le consommateur d’aujourd’hui est plus que jamais soucieux du développement durable. Selon une enquête IFOP, 94% des Français sont préoccupés par la pollution plastique. Leurs clients ont pris conscience de l’impact de leurs décisions d’achat sur la planète et exigent des offres durables. Quels changements les banques peuvent-elles mettre en œuvre pour répondre aux besoins des consommateurs concernés par l’écologie ? Les cartes de paiement plus respectueusement de l’environnement constituent un point de départ idéal, suivies de près par des éco-partenariats permettant aux banques et ses clients de progresser vers des services plus durables.

Le casse-tête des cartes de paiement

En 2021, le nombre de cartes de crédit, de débit et de cartes prépayées en circulation dans le monde s’élevait à 17,2 milliards ; il devrait passer à 21,6 milliards d’ici à 2026, selon Global Data. Il est donc primordial pour les banques de choisir celles reflétant le mieux leur engagement en faveur de l’environnement et ainsi s’attaquer au problème croissant de la pollution plastique. En émettant des cartes de paiement plus durables, les banques n’aggravent pas le problème et sensibilisent davantage le public sur les enjeux climatiques.

Il existe de nombreuses alternatives plus respectueuses de l’environnement comme les cartes en plastique biosourcé (PLA) et/ou en plastique recyclé. En effet, une carte bancaire peut être composée de plastique provenant de la surface des océans ou collecté sur les côtes et dans les collectivités. La carte VISA WLTH Parley Ocean Plastic® est un excellent exemple de ce type de carte et d’un éco-partenariat efficace dans le secteur des services financiers. Elle est fabriquée à partir de 75 % de déchets plastiques recyclés collectés sur les plages du monde entier, les 25 % restants étant constitués de matériaux plastiques recyclés provenant d’autres sources.

Toutefois, sur la voie de la durabilité, le risque de “greenwashing” existe. Certaines cartes prétendent être respectueuses de l’environnement alors qu’elles sont composées de couches de plastique mélangées. Ces dernières entraînent des défis techniques pour leur recyclage et le risque de nuire à la réputation des banques. Le choix du fournisseur est donc primordial et doit être étudié en profondeur. Ces cartes de paiement durables peuvent être complétées par des services numériques éco-responsables différenciants et appréciés par les consommateurs, de plus en plus éduqués sur les enjeux climatiques. 

Des services numériques pour encourager l’éco-responsabilité

Au même titre que les cartes physiques, les banques devraient également axer leurs réflexions sur la manière dont les solutions numériques peuvent améliorer les pratiques en matière de développement durable. L’une de ces solutions consiste à développer et à promouvoir de nouveaux services qui calculent la quantité de CO2 qu’un consommateur émet à chaque fois qu’il effectue un achat.

La start-up suédoise Doconomy, qui permet à ses clients de suivre leur impact sur l’environnement, en est un bel exemple. Leur calcul, basé sur les achats, les commandes et les réservations, y compris les courses et les voyages en avion, encourage les consommateurs à réduire leurs actions à impact écologique négatif.

Une autre solution serait la compensation de l’empreinte carbone. C’est ce que propose Patch, une plateforme sur laquelle les entreprises peuvent s’appuyer pour intégrer la réduction des émissions de carbone dans leurs produits via une API flexible. Elle permet d’acheter entre un gramme et un giga-tonne de réduction des émissions de carbone auprès de projets réputés et dignes de confiance.

Les solutions numériques nées de tels partenariats contribuent à accroître la transparence, encourageant les consommateurs à considérer l’impact environnemental de chacun de leurs achats.

Collaborer pour progresser rapidement vers davantage de durabilité 

Les institutions financières disposent d’une occasion unique de construire un écosystème de paiement durable, où le savoir-faire et les meilleures pratiques sont régulièrement partagées entre les parties prenantes et où les offres se complètent dans l’intérêt de la planète. Il existe de nombreuses mesures concrètes que les banques peuvent prendre pour satisfaire les consommateurs plus soucieux de l’environnement, notamment en proposant des cartes bancaires plus responsables et ainsi contribuer à la réduction des déchets plastiques. Les innovations numériques peuvent également inciter à sensibiliser les consommateurs aux actions respectueuses de l’environnement. Enfin, les banques peuvent s’associer aux collectivités locales pour participer à des opérations de nettoyage et à d’autres initiatives durables et actives sur le terrain.

Les institutions financières ont l’opportunité et le potentiel d’être moteur du changement et d’ainsi contribuer à la réalisation des objectifs mondiaux en matière d’environnement et de réchauffement climatique, tout en répondant aux exigences des consommateurs en termes de développement durable.
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