Le spécialiste des technologies 3D, LS GROUP poursuit son partenariat avec l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (INSTN), rattaché au CEA, pour repenser la formation dans le domaine nucléaire à l’aide de technologies immersives. Au cœur de ce projet : la réalité virtuelle, désormais propulsée par les casques autonomes « HTC VIVE FOCUS VISION », afin d’offrir des environnements pédagogiques plus réalistes, mobiles et engageants.
PUBLICITÉ
C’est dans ce contexte qu’est née la plateforme EVOC (Enhanced Virtual Open Core) – Nuclear Experience, une solution immersive développée par LS GROUP, reproduisant fidèlement l’environnement d’un réacteur nucléaire. Grâce à l’intégration de simulateurs physiques et neutroniques conçus par le CEA, cette plateforme vise à offrir aux apprenants une expérience de formation aussi proche que possible des conditions réelles d’exploitation.
Une immersion renforcée
D’abord développé pour les casques HTC VIVE Pro, le dispositif a récemment été optimisé pour fonctionner sur les nouveaux casques autonomes VIVE FOCUS VISION. Ce changement marque une étape décisive dans l’accessibilité et la fluidité de l’expérience : suppression des câbles, liberté de mouvement, et ergonomie simplifiée. Ces évolutions facilitent l’appropriation de l’outil par les utilisateurs, tout en garantissant une immersion totale.
Le système comprend notamment un pupitre de commande virtuel opérationnel, piloté par les utilisateurs, et connecté aux moteurs physiques et neutroniques du CEA. L’objectif est de placer les apprenants dans des conditions proches de celles qu’ils rencontreront sur le terrain, tout en leur permettant d’interagir avec des situations complexes de manière sécurisée et répétable.
Une pédagogie repensée
Le recours à la réalité virtuelle ne se limite pas à l’innovation technologique : il vise aussi à renforcer l’impact pédagogique. En immergeant les stagiaires dans un environnement réaliste, interactif et sans risque, la plateforme favorise la mémorisation, l’engagement et l’apprentissage par l’action.
Le projet a également bénéficié de la contribution d’anciens opérateurs et chefs d’exploitation du réacteur ISIS, mobilisés pour reconstituer fidèlement les scénarios de formation. Leur expertise a permis d’ancrer les simulations dans une réalité opérationnelle concrète, renforçant ainsi la pertinence des contenus. « Grâce à la réalité virtuelle, l’apprenant est à la fois acteur et observateur dans un environnement reproduisant les conditions d’exploitation d’un réacteur. Le réalisme de la simulation décuple l’impact pédagogique », souligne Reynald Boillot, responsable du programme EVOC Nuclear Experience à l’INSTN.
Ce projet s’inscrit dans une dynamique plus large d’adaptation des outils de formation aux enjeux contemporains de l’énergie, notamment dans le cadre de la transition énergétique et de la montée en compétence des professionnels du secteur. Il illustre également la capacité des technologies immersives à transformer durablement les méthodes de transmission des savoirs complexes et réglementés.