« Pendant trois ans, une série d’études des poussières dans l’air, basées sur le même protocole, a été menée sur des carrières de caractéristiques différentes (taille, production, roche, équipement...), dans trois régions françaises », explique l’UNPG dans un communiqué. A savoir : la Bretagne, les Hauts-de-France et le Pays de la Loire. Des mesures et prélèvements de poussières ont été réalisés, « dans des conditions climatiques variées (été/hiver) en carrière et en périphérie suivant les vents dominants », est-il précisé. Ces suivis ont porté sur les particules PM10 et PM2,5 en suspension ainsi que sur les les dépôts atmosphériques (poussières sédimentaires).
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Les résultats soulignent que « les dépôts de poussières sont plus élevés au sein même de la carrière que dans son environnement proche » et que « les carrières produisent majoritairement des poussières qui retombent vite, dites sédimentables ». Par ailleurs, parmi les poussières qui restent longtemps en suspension, on trouve en majorité des PM10 et peu de PM2,5.
Lancé en 2015 par l’UNPG, le programme « Emcair », pour « Emissions des carrières dans l’air » avait pour objectif de mesurer les émissions de poussières dans l’air. Il a été mené grâce à l’expertise des Associations de surveillance de la qualité de l’air (AASQA), du Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa), du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE) et du Cyprus Institute.