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POLLUTIONS

Le bioGNV plus vertueux que l’électrique

PUBLIÉ LE 23 SEPTEMBRE 2019
C.R
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Le bioGNV plus vertueux que l’électrique
Une étude menée par l’IFP Énergies Nouvelles (IFPEN) révèle que les véhicules légers roulant au biogaz sont meilleurs pour le climat que les autres motorisations.

L’Association française du gaz (AFG) et l’Association française du gaz naturel pour véhicules (AFGNV) ont présenté une étude de l’IFPEN qui compare le bilan carbone des véhicules alimentés par des carburants classiques et alternatifs tout au long de leur cycle de vie. Bilan : le biogaz est moins polluant.

Une réglementation européenne en retard

Aujourd’hui, la réglementation française mesure les émissions de CO2 des véhicules en sortie du pot d’échappement. Elle ne comptabilise pas les émissions dues à la fabrication des véhicules et à la production du carburant. Toutefois, selon le règlement européen de 2019, l’objectif de la Commission est d’évaluer en 2023 « la possibilité de mettre au point une méthode commune de l’Union pour l’évaluation des émissions de CO2 tout au long du cycle de vie de ces véhicules ».
 
Intitulée "Analyse du cycle de vie (ACV) des véhicules roulant au GNV et bioGNV", l’étude menée par l’IFPEN,  anticipe cette évolution et compare le bilan carbone en analyse du cycle de vie des véhicules GNV et bioGNV à celui des véhicules gazole, essence et électrique. Avec 4 ans d’avance sur l’Europe, elle démontre que le bioGNV est la meilleure option de transport pour préserver la qualité de l’air. 
 
Un objectif de 40% de bioGNV pour les transports d’ici 2030

Selon cette étude, un véhicule léger de moyenne gamme, un petit utilitaire ou un camion de livraison consommant du bioGNV impactent moins le climat qu’un véhicule électrique alimenté avec une électricité faiblement carbonée représentative du mix énergétique français.
 
Toutefois, pour l’heure, la capacité de production du bioGNVen France ne permet d’alimenter que 100.000 à 150.000 véhicules. La filière doit donc être développée. En attendant, l’étude préconise d’utiliser d’ici 2030 un mix GNV-bioGNV (60%-40%), qui permettrait d’alimenter plus de véhicules avec un impact climatique équivalent à celui d’un véhicule électrique.
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