« La pollution plastique est devenue une épidémie. Avec la résolution d’aujourd’hui, nous sommes officiellement sur la voie d’un remède », a déclaré ce mercredi Espen Barth Eide, président de l’UNEA-5 et ministre norvégien du climat et de l’environnement. Pour cause, les chefs d’État et d’autres représentants de 175 nations ont approuvé, à Nairobi, une résolution qui porte sur l’ensemble du cycle de vie du plastique, allant de sa production, sa conception jusqu’à son élimination.
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En parallèle, les différentes parties prenantes seront invitées à prendre part à ce travail pour partager leurs connaissances et pratiques autour de la pollution plastique. « Le PNUE travaillera avec tous les gouvernements et les entreprises qui le souhaitent, tout au long de la chaîne de valeur, pour abandonner les plastiques à usage unique, ainsi que pour mobiliser les financements privés et supprimer les obstacles aux investissements dans la recherche et dans une nouvelle économie circulaire », commente Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE.
Grand pas positif
Surfrider Europe, qui lutte depuis plus de 30 ans contre la pollution plastique de l’Océan, salue cette adoption du mandat de négociation et appelle « au maintien de cette ambition dans les prochains pas déterminants qui jalonneront l’adoption de cet instrument global tant attendu ».
Pour Antidia Citores, porte-parole de Surfrider Foundation Europe, « Cette adoption est un signe fort qui ouvre la voie à l’adoption d’un traité international contraignant sur le Plastique. Nous saluons ce premier et grand pas positif. S’en suivra un long chemin de négociation pour en déterminer le contenu et la portée. Nous appelons à ce que ce traité inscrive des mesures contraignantes de réduction à la source du plastique produit et utilisé, et prévoit des moyens, notamment financiers, pour mettre en œuvre ces mesures et répondre concrètement à l’urgence de la crise plastique de notre Océan et de notre planète bleue. »