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Sodicome prospère sur le Dasri

LA RÉDACTION, LE 1er JUIN 2008
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Chez Sodicome, on est breton et on en est fier. De la banlieue de Rennes, où cette société a été fondée en 1994, elle rayonne aujourd'hui dans la toute la moitié ouest de la France. Sur un marché en devenir : la collecte de déchets d'activité de soins à risques infectieux (Dasri). En quatorze ans, elle a abandonné la logistique pour la logistique inverse puisqu'à l'origine, elle avait pour activité la vente de consommables médicaux (Sodicome signifie « société de diffusion de consommables médicaux »). D'hôpital en maison de retraite, du médecin généraliste à l'officine qui centralise les apports des patients en autotraitement, Sodicome a pris son bâton de pèlerin et convaincu 12 000 clients, regroupés en « 6 000 à 6 500 contrats », de lui confier leur gisement. Au total, 230 tonnes par an voyagent dans ses camionnettes, dont 70 rien que pour le CHU de Rennes. Philippe Le Hannier, P-DG fondateur, ne cache pas que si tous les producteurs diffus (cabinets médicaux, infirmières libérales, etc.) jouaient le jeu, et si l'administration effectuait davantage de contrôles, « on ferait dix fois plus de tournées ». Mais l'activité est florissante, d'autant qu'avec le Grenelle de l'environnement se profile le décret instituant un financement de la filière Dasri « ménager » par les marques mettant du matériel de soins sur le marché. Sodicome compte d'ores et déjà parmi ses clients plusieurs réseaux de pharmacies (Caen) et déchèteries (Laval, Concarneau), montés par les collectivités locales sur la base du volontariat. L'entreprise aurait aimé aller plus loin en se positionnant comme prestataire de traitement, avec ce projet de banaliseur qui aurait permis d'assimiler le déchet à de l'ordure ménagère, et donc de l'expédier dans des incinérateurs (ou des décharges) plus proches. Las, « il nous fallait du volume pour être rentable - au moins 1 000 tonnes par an -, or nous n'avons pas eu le marché de traitement du principal producteur », regrette Philippe Le Hannier. En attendant, l'entreprise se diversifie dans d'autres déchets, en particulier les lampes fluorescentes et les piles et accumulateurs (elle est prestataire logistique des éco-organismes Récylum et Screlec), laissant aux Dasri quelque 70 % d'un chiffre d'affaires qui atteignait à la fin de l'année dernière 2 millions d'euros.


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