PricewaterhouseCoopers révèle dans une étude que pour la première fois au premier semestre 2012, les entreprises chinoises ont réalisé 32 investissements en Europe, contre 26 transactions réalisées en Chine par des entreprises européennes. Le montant des investissements chinois en Europe au cours de l'année 2011, ont représenté 11 Mds d'euros tandis que ceux réalisés par les entreprises européennes en Chine, se sont montés à 7 Mds d'euros. La France, toujours selon les consultants, est devenue en 2011 le premier investisseur européen en Chine et le troisième pays destinataire des investisseurs chinois, derrière l'Allemagne et le Royaume-Uni. « Les fusions-acquisitions sont complexes, même dans un contexte clément, précise Hélène Rives, Avocat Associée PwC et responsable du China Business group. Les investisseurs chinois considèrent que les incertitudes persistantes de la zone euro, augmentent leurs chances de tirer parti de transactions avec des sociétés européennes fortement endettées, auparavant inaccessibles. » Les fonds souverains chinois recherchent une diversification financière et un accès aux ressources. Les entreprises privées seraient plutôt désireuses d'acquérir des technologies clés.