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Les machines mobiles en force

LA RÉDACTION, LE 1er DÉCEMBRE 2013
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Pas de grande révolution technologique concernant ces matériels mais 2012 et 2013 sont cependant marquées par l'arrivée de nouvelles machines mobiles, de plus grandes puissances (700 tonnes ; 900 tonnes de force de coupe et plus), de fortes capacités et dotées de bacs plus longs (7 mètres, voire un peu plus contre 6,50 mètres maximum auparavant). Les trois grands fabricants particulièrement actifs sur le marché français, Lefort, Copex et Danieli Henschel (ex-Akros) ont tous sorti ce type de machines dernièrement. L'enjeu est de pouvoir traiter des pièces plus grosses, plus longues (sans devoir les découper préalablement au chalumeau, d'où un gain en temps et une productivité appréciés), tout en répondant aux besoins de mobilité des utilisateurs, ce avec des coûts réduits (pas de travaux de génie civil). Le constructeur belge Lefort a tiré le premier en sortant, dès janvier 2012, ses mobiles 900 (force de coupe : 900 tonnes) et 900 S (force de coupe : 1 000 tonnes). « La première 900 tonnes a été mise en service début 2012 dans la région parisienne et huit machines tourneraient aujourd'hui en France, ainsi que plusieurs en Angleterre » nous indique Philipe Grossner, de Lefort. Pour lui, « ces machines arrivent sur le marché dans un contexte où la perception du transport exceptionnel a évolué : les sociétés de recyclage, plus structurées, mieux organisées n'ont plus d'appréhension face aux demandes d'autorisation qu'imposent ces engins pour circuler ». Les 900 et 900 S s'inscrivent dans la série des mobiles du constructeur qui compte différents modèles : une 500 tonnes de force de coupe avec trois essieux et bac de 5 mètres, la 600 tonnes sur quatre essieux et bac de 6 mètres (fleuron de la gamme déjà présente sur de multiples chantiers dans le monde entier) et la 750 tonnes sur six essieux avec bac de 7 mètres. L'ensemble de cette gamme a profité en 2010-2011 d'avancées techniques, qui ont conduit à « plus de légèreté et de facilité pour déplacer la machine, une réduction du volume sonore ainsi qu'un accès facilité aux organes d'entretien », assure le constructeur. Outre des machines fixes à bac latéral de grosses capacités (1 250 tonnes, 1 400 tonnes, 1 600 tonnes avec des bacs de 8, 10 et 12 mètres), Lefort a mis au point une machine intermédiaire, la Midway, version améliorée de sa Medium, dont les premiers exemplaires seraient en commande en France. Machine fixe, elle existe en 800 et 1 000 tonnes de force de coupe et se décline en deux versions : un modèle à bac latéral avec un bac de 8 mètres et un modèle TS dit « bec et corne » (classiquement appelé « à volets » chez les autres fabricants) et doté d'un bac de 7 mètres. Couvrir l'ensemble des besoins des recycleurs Du côté de Danieli Henschel à Chambéry (la société savoyarde Akros a racheté l'Allemand Henschel avant de rejoindre en 2012 le groupe italien Danieli), le ton a été donné début 2013. « Nous avons vocation à être “full-liner”, autrement dit, nous voulons offrir aux recycleurs tous les matériels nécessaires au traitement des ferrailles », rappelle Daniel Damart, directeur général de la société depuis 18 mois. Danieli Henschel, qui proposait déjà une large gamme de presses-cisailles (à bac latéral de 800 à 1 600 tonnes, à volets de 600 à 1 250 tonnes, cisailles inclinées de 500 à 1 100 tonnes) a placé 2013 « sous le signe de la mobilité » avec l'arrivée d'une gamme complète de presses-cisailles mobiles, aux longueurs de bacs inégalées pour cette catégorie de machines. Concrètement, le Savoyard a lui aussi ajouté de nouvelles mobiles à volets de 720 à 960 tonnes à son modèle existant, la petite CIV 6008L DM (600 tonnes de puissance de cisaillage et bac de 6 mètres) qui compte de nombreux clients en France, Allemagne, Pologne, Russie, Ukraine. On trouve ainsi la CIV 720L DM combinant une force de coupe de 720 tonnes, un coffre de 7,4 mètres de long et un châssis porteur à cinq essieux, la CIV 800L DM avec 800 tonnes de force de coupe, un coffre de 7,4 mètres et six essieux, la CIV 960L DM dont la force de coupe s'élève à 960 tonnes, avec 7,4 mètres de coffre et six essieux. Pour rappel, la petite mobile CIV 600-8L DM avait connu « un lifting technologique » en 2011 : hydraulique de dernière génération, insonorisation renforcée grâce à des systèmes élaborés de protection contre le bruit. Les mobiles de plus forte puissance qui entament leur commercialisation ont toutes profité de ces avancées. Une attention particulière est également donnée à la baisse des consommations et à l'augmentation de la durée de vie des machines. Par ailleurs, Danieli Henschel propose une nouvelle interface appelée Head pour « Henschel Electronic Advanced Design ». Elle permet à ses clients d'évaluer plus précisément les performances des machines via un site internet sécurisé. Un exploitant de chantiers peut consulter à distance et à tout moment le fonctionnement de l'ensemble de son parc et anticiper les phases de maintenance de ses machines. Il est à noter que Danieli Henschel travaille actuellement au développement de très petites cisailles (capacité de production : 5 à 7 tonnes par heure), « destinées aux marchés émergents ou pouvant servir de machines d'appoint », explique Daniel Damart. Très légères, certes moins productives que leurs aînées mais aussi beaucoup moins chères, ces machines seront proposées début 2014. Optimiser les coûts dans un contexte difficile PME indépendante, détenue depuis 1998 à 70 % par son président Frédéric Malin et à 30 % par Ouest Croissance, Copex réalise 60 % de son chiffre d'affaires à l'exportation et fabrique ses équipements sur son site de Caudan (Morbihan) où sont employées près d'une centaine de personnes. Le fabricant a lui aussi lancé en septembre dernier sa nouvelle presse-cisailles déplaçable, Reflex, disponible en force de coupe de 500 tonnes, 650 tonnes et 900 tonnes. Elle a été « spécialement étudiée et conçue pour traiter rapidement et économiquement des ferrailles hétérogènes – structures soudées, platinages, VHU – réparties sur différents points de stockage. Nous voulions répondre à la nécessité croissante pour nos clients d'optimiser leurs coûts d'investissement dans un contexte économique peu favorable », explique Frédéric Malin. Pour mettre au point cette machine, le constructeur s'est inspiré des innovations technologiques issues de sa gamme lourde, Lidex, lancée en 2011. La série Reflex intègre donc « un guidage innovant du coulisseau permettant de maintenir un cisaillage performant dans le temps, tout en divisant par trois les coûts d'entretien. La répartition équilibrée des efforts de coupe augmente considérablement la fiabilité du bâti de cisaille. » Selon Copex, « en version 900 tonnes, la machine possède la force de fermeture de caisse la plus puissante du marché des presses-cisailles mobiles ». Quant à la conception des volets, elle permet « un enveloppement optimal de la matière, ce qui maximise les efforts en fin de fermeture et réduit les temps de cycles ». L'accent a été mis là encore sur la réduction des bruits de fonctionnement (isolants phoniques, grilles acoustiques) et l'accès facilité aux pièces et éléments de contrôle (larges panneaux ouvrants, plateforme). Afin de s'adapter aux demandes spécifiques des recycleurs, la Reflex se décline en deux versions : mobile, elle est équipée d'un châssis routier de trois, quatre ou six essieux selon les modèles ; semi-mobile, elle est dotée de béquilles hydrauliques à deux positions, pour un chargement facile et rapide sur une remorque surbaissée. Les « crocodiles » Les cisailles crocodiles trouvent leur place sur les chantiers de ferrailles, soit comme alternatives à de plus grosses machines si les volumes à traiter sont modestes, soit en complément de celles-ci sur des applications spécifiques : démontage de VHU, chantiers de démolition, etc. « La tendance est à l'évolution vers des capacités et des tailles plus grosses », analyse Lucien Jacquot de la société Projac qui distribue depuis de nombreuses années les cisailles crocodiles de l'Anglais McIntyre - JMC Recycling. Il y a quelques années, le top des ventes était la Croco 407 (80 tonnes de force de cisaillement), puis la 500 est devenue une machine de référence chez les récupérateurs. Quant à la 900, ses dimensions et sa force de cisaillement (240 tonnes) sont impressionnantes. Inspirée de la 640 (185 tonnes de force de cisaillement), elle possède des lames plus grandes (900 millimètres) et des capacités plus élevées pour couper des matériaux plus durs et plus encombrants. Lucien Jacquot note aussi, sur ces machines, « une amélioration constante de la sécurité ». Ainsi, la morphologie de la Croco 5 000 – un modèle caréné pour travailler dans des environnements dif-ficiles – a-t-elle été revisitée pour répondre aux dernières exigences de sécurité et des fonctionnalités automatiques ont été ajoutées : ouverture électrique, modernisation des fonctions… Même analyse du côté de LC Technologies (Rhône) où Laurent Zinsch distribue la large gamme de cisailles crocodiles du Hollandais Bronneberg. Le modèle PowerBird se veut l'une des cisailles « les plus sécurisées du marché ». Il est muni d'un capot de sécurité translucide agissant en cas de besoin sur la chaîne d'arrêt d'urgence. Et il est en mesure de travailler en mode automatique ou par cycle de coupe et est équipé de différents arrêts d'urgence (coups de poing, pédale, capot). Mistra distribué par la société Pracor (Essonne) est aussi bien présent avec sa gamme étoffée de cisailles Kajman, dont les forces de coupe maximales annoncées vont de 40 à 310 tonnes avec des lames de 300 millimètres à 1 mètre de longueur.


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