Dans celui-ci, elle annonce que « la réforme du cahier des charges de la REP TLC associera pleinement les acteurs de l’économie sociale et solidaire, dont le rôle majeur dans la collecte, le tri et le réemploi doit être reconnu, de même que le rôle sociétal fort dans la filière. » Federrec, la Fédération des entreprises du Recyclage, du Réemploi et de l’Économie circulaire, avait alerté à de nombreuses reprises le ministère des mesures contre-productives prises par l’éco-organisme qui a instauré des limites artificielles au développement de la filière de traitement des textiles usagés.
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"Face à l’explosion des mises en marché de textiles neufs, la refondation de la REP TLC doit obliger l’éco-organisme à déployer les moyens financiers adéquats pour le développement de la filière de gestion des textiles usagés, soit limiter les mises en marché disproportionnées de textiles de mauvaise qualité, majoritairement synthétiques, difficilement réutilisables et recyclables ; allouer des moyens conséquents à toutes les étapes de la collecte à la valorisation, en passant par le tri sans lequel une réelle valorisation n’est pas possible ; utiliser de manière pertinente les écocontributions payées par les consommateurs, pour qu’elles soient utiles à l’atteinte des objectifs environnementaux", explique la fédération dans un communiqué.
Pour rappel, le nouveau cahier des charges devrait rentrer en application début 2026.