Lorsque des quantités importantes de pots étaient dérobées, cela entraînait au pire le dépôt de deux ou trois plaintes provenant de sites professionnels. Avec la création de partenariats entre les fédérations et l’État, les contrôles ont été renforcés et beaucoup de chantiers ont été sécurisés. Résultat : le trafic n'a pas disparu ; il s'est juste déporté vers les véhicules de particuliers. Ce changement a été particulièrement visible entre 2012 et 2013, souligne l'Office central de lutte contre la délinquance itinérante. En 2012, 1944 plaintes ont déposées pour un total de 5404 pots volés alors qu'en 2013, les plaintes sont passées à 2466 pour seulement 2378 pots catalytiques concernés. La hausse des procédures a entraîné de la part des autorités la mise en œuvre de campagnes de contrôles plus importantes en France même si objectivement, le trafic de pots catalytiques est en baisse. Ayant réalisé des opérations de contrôle dans plusieurs départements, l'OCLDI a mis en évidence l'existence d'un trafic qui franchit nos frontières et qui pourrait trouver sa destination en Pologne. Lorsqu'une camionnette traverse l'Europe avec un dizaines de pots dans sa cargaison, comment être sûr qu'il s'agit bien de pots volés ? Et c'est bien là que le bât blesse. Un plan d'actions pour lutter contre le vol de voitures et d'accessoires devait être annoncé en juillet par le ministère de l'Intérieur. A ce jour, rien est encore sorti, mais l'office a déjà transmis ses propositions Place Beauvau.CM/RR