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RECYCLAGE

Ancrage en Normandie

LA RÉDACTION, LE 22 SEPTEMBRE 2014
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La filiale de Suez Environnement développe ses activités en Normandie. Sa plateforme multimodale Val'Estuaire inaugurée en septembre permet à Sita de valoriser tous types de déchets industriels et municipaux. Situé sur la zone du Grand Port maritime du Havre (GPMH), le site de 10 ha disposera d'une capacité de 350 000 t/an pour traiter papiers, cartons, plastiques, métaux, déchets de BTP, mobilier en fin de vie, mâchefers et déchets en mélange. Une fois triés, les matériaux seront acheminés par voie fluviale, ferroviaire ou routière vers les filières de recyclage et valorisation classiques. L'activité ne s'arrête pas là. Ayant repris les bâtiments du site de Citron liquidée en 2011, Sita projette de construire à l'horizon 2017, une chaudière à biomasse en partenariat avec Haropa-Port du Havre. L'objectif est de produire de la vapeur « verte » (300 000 MWh thermique par an estimés) à partir de déchets de bois B (aggloméré issu de la filière meubles, mais aussi bois de chantier) et de refus de criblage venant du compostage, pour chauffer une dizaine d'entreprises de la zone industrielle et portuaire. La chaudière pourrait ainsi consommer près de 100 000 t/an de combustibles biomasse, grâce à des ressources locales dont 15 % proviendraient de la plateforme Val'Estuaire. Mais avant de démarrer ce chantier, Sita doit évacuer quelque 14 000 tonnes de déchets, composés de piles, de liquides et de boues zinguées, stockés dans les bâtiments. L'opération a débuté fin août et s'achèvera à la fin de l'année. Entre-temps, l'Ademe sera chargée d'une seconde tranche qui concerne environ 15 000 tonnes de déchets non traités et jugés à risque. Un appel d'offres a été lancé pour les éliminer. L'idée étant de libérer assez vite les bâtiments pour commencer la reconversion industrielle du site. Le reste, soit 100 000 tonnes de scories, sera géré sur d'autres parcelles par GPMH et voués à l'inertage. Pour financer ces travaux d'évacuation, les trois parties ont mis en œuvre deux leviers : les 4 millions d'euros versés à l'État par Sita pour le rachat des bâtiments et le loyer de Sita, devenant locataire de GPMH, propriétaire du foncier. Le coût total du projet d'évacuation et de construction de la chaudière s'élève à 70 millions d'euros. À la clef, une centaine d'emplois supplémentaires, le développement d'une dynamique industrielle et régionale qui rassemble une vingtaine d'acteurs et la promesse pour ce territoire de tourner une page sombre de son histoire industrielle.


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