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RECYCLAGE

L'Ordif dévoile ses premiers résultats

LA RÉDACTION, LE 13 OCTOBRE 2014
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Partant de zéro, l'observatoire s'est tout d'abord appuyé sur ses propres données sur les installations de traitement ainsi que sur les statistiques de l'Insee. Interrogeant également les opérateurs, les recycleurs (Federec, Ecofolio, Copacel), les acteurs de l'ESS et les collectivités, l'enquête a permis de dresser une première cartographie des gisements des papiers professionnels dans la région. Le potentiel du flux à valoriser représente 36 % du gisement total des DAE, soit en théorie 2,2 millions de tonnes. Mais, tout n'est pas recyclé, loin de là puisque le Syctom estime entre 250 000 et 300 000 t par an, la quantité de papiers finissant dans les OMR. Le syndicat souhaite mieux définir le périmètre du service public de collecte, sans désorganiser les modèles du secteur privé existant, et aider les collectivités à capter certains flux de papiers diffus (ndlr grincement de dents des opérateurs privés en perspective). Au cours de l'enquête Ordif, trois grandes provenances ont été recensées : le commerce produisant principalement des cartons d'emballages, l'industrie générant des matières propres ou des chutes de production à forte valeur ajoutée et, enfin, le secteur tertiaire qui produit surtout des papiers de bureaux, concentrés davantage dans le centre de Paris et en banlieue proche. L'enquête a pu déterminer le profil des acteurs engagés dans la filière recyclage qui se résume à 42 centres de tri, 17 entreprises de l'ESS et 13 consommateurs industriels (dont 7 dans le papier, 3 dans le carton et 3 dans le papier d'hygiène). En 2012, 700 000 t de papiers (soit 99 % des tonnages) ont été traitées dans une vingtaine de centres spécifiques franciliens. Sur cet effectif, une dizaine est véritablement dédiée au papier-carton, soit les trois quarts du tonnage. Qualité dégradée Ces données quantitatives sont à mettre en relation avec le terrain, aussi instructif sur le plan qualitatif. Ainsi pour des opérateurs historiques comme La Corbeille bleue, filiale de Paprec, basée à la Courneuve (93), et Sita négoce, tous deux présents sur le marché francilien, la collecte des papiers professionnels est mature avec une demande d'efficacité, de tarification et de traçabilité de la part des clients. Pour autant, la dégradation de la qualité de la matière est de plus en plus perceptible. Parmi les raisons, on peut évoquer la collecte dans les petites structures et des flux dispersés, donc moins bien triés ou en mélange avec des déchets d'emballages et organiques : « Nous estimons à 20 % la quantité de papier non recyclés issus de notre collecte car dégradés par des polluants », explique Yves Lorieux, directeur de La Corbeille bleue. Pour limiter cette perte, l'entreprise propose plusieurs pistes, comme le contrôle régulier des chauffeurs, et le stockage à plat des papiers dans des conteneurs spécifiques adaptés aux plus petites structures. Cela favorise un gain de place mais aussi un meilleur tri à la source. Pour Frédéric Roux, directeur des achats chez Sita Négoce, cette dégradation a une répercussion économique non négligeable pour les recycleurs qui doivent investir de plus en plus dans de nouvelles technologies de nettoyage et de tri optique. CM


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