Ségolène Royal, ministre de l'Écologie et du Développement duruable, est intervenue à l'occasion du colloque Filières & Recyclage organisé par l'Ademe et le ministère, quelques heures avant le vote de la loi relative à la transition énergétique au sein de laquelle l'économie circulaire est inscrite. La ministre a saisi l'occasion de donner les grandes lignes du texte soumis aux députés, texte qui, devait-elle préciser, « fixe les objectifs précis de lutte contre toutes les formes de gaspillage, parmi lesquels : la réduction de 10 % de nos volumes de déchets d'ici à 2020 ; la diminution de moitié, à l'horizon 2025, des déchets mis en décharge ; la valorisation de 70 % des déchets du bâtiment ; la valorisation globale de 55 % des déchets non dangereux en 2020 et de 60 % en 2025 ; la valorisation des déchets non recyclables dans les réseaux de chaleur ». Au-delà des objectifs chiffrés, la volonté est d'appliquer le principe de proximité du traitement des déchets, qui a l'avantage d'économiser de l'énergie et de créer des emplois. La loi, a-t-elle ajouté, doit également permettre « de lutter plus efficacement contre les sites et le trafic illégaux de gestion des déchets ».