Depuis une dizaine d'années, l'Indonésie exerce un contrôle sur les exportations de ses ressources, et en particulier sur l'étain raffiné soumis à des restrictions drastiques depuis 2013. Résultat immédiat, les exportations en 2014 se sont élevées à 76 000 tonnes environ, soit une baisse de 14 % par rapport à 2013. Toutefois, les conséquences prévues sur les prix n'ont pas été au rendez-vous. Censées maintenir le prix de l'étain à un niveau satisfaisant pour les producteurs locaux, ces régulations indonésiennes n'ont eu l'effet escompté. Le prix est reparti à la baisse au LME depuis septembre 2014. Il faut chercher du côté de la Chine pour trouver une explication, selon le BRGM. Ce pays est en train de devenir le premier producteur mondial d'étain raffiné. En 2014, sa production est passée à 168 000 tonnes, en hausse de 20 % par rapport à 2013. La Chine a augmenté ses capacités en important 150 000 tonnes de minerai d'étain de l'État birman.