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L'EME spécialise à l'éco-innovation

LA RÉDACTION, LE 1er MARS 2015
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I l y avait un angle mort dans l'offre de formation sur l'éco-efficience en France, expose Jean-Baptiste Bahers, enseignant-chercheur à l'École des métiers de l'environnement (EME). Or, à travers nos contacts avec les entreprises, nous avons senti une demande des professionnels en matière d'écoconception. » L'établissement a donc décidé d'essayer de répondre à ce besoin et mis en place, en octobre 2014, un mastère spécialisé « Éco-efficience industrielle et territoriale, les outils de l'économie circulaire ». Son contenu a d'ailleurs été directement élaboré en fonction des compétences recherchées dans les offres d'emploi et de l'évolution des métiers, constatée par l'EME grâce à son réseau d'entreprises. Le mastère s'articule ainsi autour de quatre modules : « nature, enjeux et champs de l'éco-innovation » (quarante heures), « écologie industrielle et gestion territoriale de l'environnement » (quatre-vingts heures), « évaluation et optimisation environnementale » (quatre-vingts heures) et « innovation, entrepreneuriat et management » (quarante heures). S'ajoute un « projet d'éco-innovation - étude de cas » réalisé en groupe. « Ce projet est professionnalisant et représente une grosse partie de la formation, souligne Jean-Baptiste Bahers, responsable de la formation. Cette année, les étudiants réalisent, en partenariat avec le conseil régional, la cartographie des flux de matières et d'énergie en Bretagne. Une deuxième partie du projet consiste à analyser les freins et les leviers en termes d'initiatives d'économie circulaire dans la région. » Une douzaine de jours sont réservés à la conduite de ce projet au sein de l'EME, sur les cinquante et une journées de formation. « Le cursus peut se suivre en un an ou dix-huit mois, selon les besoins des étudiants, détaille le responsable. Nous avons par ailleurs mis en place une organisation des cours qui nous différencie des formations d'ingénieurs et qui permet aux personnes en formation continue d'intégrer le mastère. » Il y a ainsi huit jours de cours maximum par mois, le reste s'effectuant en entreprise, dans le cadre d'un stage ou d'un poste. Deuxième différence de taille par rapport aux quelques autres cursus existant dans l'écoconception : le public accueilli. « La plupart des formations sur le sujet sont accessibles principalement aux ingénieurs, note Jean-Baptiste Bahers. Notre mastère, en revanche, est ouvert à des profils divers. » La preuve : sur les neuf étudiants qui constituent la première promotion, cinq se trouvent en formation continue, quatre en formation initiale et tous ont suivi un parcours particulier. Se côtoient une directrice d'observatoire de la qualité de l'air, des ingénieurs en génie informatique, une titulaire d'un master en biologie, des chargés de mission en collectivités locales... « Le mastère vise à apporter des compétences nouvelles et transversales et il ne nécessite donc pas de cursus particulier en techniques de l'ingénieur, en sciences dures ou en sciences sociales », souligne l'enseignant. Forts de ces nouveaux acquis, les étudiants pourront ensuite prétendre à des postes de responsable environnement, chargé de mission écoconception ou encore responsable produit. « Beaucoup iront également vers des bureaux d'études ou dans les collectivités comme chargé de mission à double compétence, par exemple déchets-énergie, ajoute Jean-Baptiste Bahers. Le marché est de toute façon émergent et notre but est de leur donner une formation la plus transversale possible pour multiplier les opportunités et correspondre aux postes pour lesquels les profils d'ingénieur ne suffisent pas. » l


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