Après deux années difficiles, Pellenc ST est à nouveau en ordre de marche. L'entreprise spécialisée dans le tri optique des déchets, dirigée par Jean Hénin depuis juin 2013, avait été recapitalisée par ses actionnaires historiques en juin dernier. Elle avait abandonné certains programmes de recherche et, à l'export, s'était recentrée sur l'Italie, l'Espagne, la Grande-Bretagne, le Japon et les États-Unis. Résultat : en 2014, son chiffre d'affaires de 22 millions d'euros est en croissance de 15 % par rapport à l'année précédente. « Les bases de l'entreprise sont saines et la technologie, robuste », se félicite Jean Hénin. Pellenc ST dispose d'un parc de 272 machines en France et plus de 1 000 dans le monde. L'extension des consignes de tri des emballages plastiques ménagers, qui implique plus de tri optique, devrait doper son activité dans l'Hexagone, à partir de 2016. Pellenc s'y prépare déjà avec le lancement fin 2014 de l'outil Stat Pack, pour le suivi et le pilotage de ses machines de tri optique. Toutes les données peuvent y être intégrées : la composition du flux de déchets en poids, l'humidité, le pouvoir calorifique potentiel et les contaminants. Grâce à ces informations, le scénario de tri peut être adapté en temps réel. « De nombreux essais avec Valorplast et Eco Emballages ont validé notre technologie pour le tri optique des films et des barquettes. Nous avons notamment intégré la stabilisation du flux des films sur nos machines Mistral Film », complète-t-il. Dans cette perspective, Pellenc a par ailleurs annoncé fin février sa collaboration avec l'équipementier Aktid pour apporter des solutions de tri à tous types de déchets. AC