Premier enseignement, la France a produit en 2012, 345 millions de tonnes de déchets dont 70 % issus de la construction et 10 % des ménages. Les déchets dangereux représentent 3 % du gisement. Ramené à la quantité par habitant, soit 5,3 tonnes, la France se situe un peu au-dessus de la moyenne européenne (4,9 t/hab). À l'échelle de l'UE des 28, l'Allemagne (368 millions de tonnes), le Royaume-Uni (241 millions de tonnes) et la France produisent 40 % des déchets européens. Par rapport à 2010, la production française a baissé de 3 %. principales explications : le recul du secteur du bâtiment (-5 %) alors que dans les autres secteurs, le gisement est stable. Par ailleurs, les déchets traités augmentent grâce à une meilleure prise en compte des déchets captés par la récupération (+3,7 millions de tonnes). C'est notamment le cas des ferrailles. Sans doute la conséquence de la modification au niveau des ICPE, de la rubrique 2710 qui devient « installation de collecte de déchets apportés par le producteur initial » à la place de « déchetteries aménagées pour la collecte des encombrants, matériaux et produits triés ». Les déchets métalliques représentent 15,5 millions de tonnes, les déchets de bois s'élèvent à six millions de tonnes, les papiers-cartons à 7,3 millions de tonnes, le verre à 2,3 millions de tonnes, les VHU à 1,5 million de tonnes et les déchets plastiques à 1,6 million de tonnes. Autre constat : les quantités traitées en 2012 sont inférieures de 8 % aux quantités produites. Cette différence est liée au solde des exportations et des importations (les déchets pris en compte sont ceux qui sont traités sur le territoire) et aux effets de stocks. Enfin, la part des déchets finissant en centre de stockage reste stable par rapport à 2010, soit 33 % du gisement.RR