Blue Paper, qui produit 270 000 tonnes pour sa première année de fonctionnement, s'inscrit, en 2014, pleinement en phase avec le plan de croissance du papetier de Strasbourg. L'objectif initial de 250 000 tonnes a été dépassé et l'unité vise les 280 000 tonnes cette année. Elle est issue de la reprise conjointe par le belge VPK et l'allemand Klingele de l'usine UPM locale qui produisait du papier magazine. Les deux nouveaux propriétaires l'ont reconvertie en site de production de cannelures et testliners pour carton ondulé. Du coup, Blue Paper est devenu l'un des gros consommateurs de vieux papiers dans l'Est. Elle s'approvisionne en sortes 1.02, 1.04 et 1.05. dans un rayon de 300 km en France et en Allemagne. Depuis fin février, elle reçoit aussi des cartons usagés de trois de ses voisins au port de Strasbourg, les sociétés Soprema (étanchéité), Sil-Fa-la (levures) et Punch (boîtes de vitesse). Les volumes concernés restent anecdotiques mais ils constituent une première traduction concrète de la démarche d'écologie industrielle de la zone portuaire.