Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
RECYCLAGE

L'écopôle de Clairvoix tombe à l'eau

LA RÉDACTION, LE 30 MARS 2015
Archiver cet article
Newsletters
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
C'était dans les tuyaux depuis 2013. Le projet de création d'un écopôle de recyclage sur le site de Clairvoix (Picardie) devait voir le jour cette année ou en 2016. Il vient de tomber à l'eau. Le groupe Suez Environnement, candidat à la reprise et le groupe Continental, propriétaire du site de Clairvoix, ont décidé de rompre d'un commun accord le compromis de vente signé il y a deux ans. Sur ces 11 hectares de terrain et de bâtiments, Sita disposait de deux atouts majeurs pour sa future activité de traitement de DIB et déchets du BTP : des bâtiments couverts et un embranchement fluvial, permettant de relier son site de Gennevilliers et d'acheminer les flux de déchets générés par les chantiers du Grand Paris. Sauf que plusieurs associations de riverains ainsi que le maire de Clairvoix se sont inquiétés des conséquences liées au traitement de gravats de chantiers (trafic de camions) et surtout à la valorisation des mâchefers sur une plate-forme dédiée. Face à ces craintes, l'avis favorable du commissaire enquêteur a été, au dernier moment, assorti de plusieurs recommandations telles que la couverture de certaines installations destinées au traitement des mâchefers. Par ailleurs, le bâtiment historique du site Continental devait être démoli, en raison de sa vétusté. Mais la mairie n'a pas voulu délivrer de permis. Sa remise aux normes aurait coûté 15 millions d'euros. Au final, l'investissement initial de 30 millions d'euros environ, prévu par Sita, aurait été largement franchi. Au regard de l'activité de traitement de déchets prévue sur le site, la rentabilité n'était plus envisageable. Cette friche industrielle, désertée depuis six ans, appartient toujours à Continental qui assure son entretien minimum. Il lui faudra désormais repartir à la recherche d'un nouvel acquéreur, peut-être accompagné dans sa démarche par les élus locaux. Histoire de ne pas vivre un autre écueil.


PARTAGER :
À LIRE ÉGALEMENT
Michel Koutcherawy nommé à la direction de Chimirec Corsica
Michel Koutcherawy nommé à la direction de Chimirec Corsica
Gestion des déchets et IA : NextWaste et Waste Robotics s'allient pour moderniser le recyclage en France
Gestion des déchets et IA : NextWaste et Waste Robotics s'allient pour moderniser le recyclage en France
Refroidir la planète… avec des coquilles d’huîtres
Refroidir la planète… avec des coquilles d’huîtres
Biodéchets : une montée en puissance d’ici 2030 dans le Grand Lyon
Biodéchets : une montée en puissance d’ici 2030 dans le Grand Lyon
TOUS LES ARTICLES RECYCLAGE
Les plus lus
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS