L'UFC-Que Choisir tape du poing sur la table. Dans une étude publiée fin avril 2015, l'association de consommateurs pointe la hausse des coûts de la gestion des déchets ménagers, sans que les consommateurs-contribuables n'aient été, selon elle, récompensés à la hauteur de leurs efforts. De plus, elle rejoint les appels à une refonte de la gouvernance des REP, après ceux lancés par Amorce ou le Cercle national du recyclage. On pourrait reprocher à l'UFC-Que Choisir d'avoir choisi des chiffres non consensuels, comme ceux d'Eurostat, ou encore de réduire le financement du service public local de gestion des déchets à la TEOM, sans aborder la redevance ou le budget général. Sa prise de position n'en est pas moins un signal envoyé aux parties prenantes du secteur, dans le sens où elle porte la voix des consommateurs et contribuables, lesquels financent le service. D'où les demandes de l'UFC, pour une transparence des coûts des filières REP, la création d'une instance centralisée qui régulerait ces dernières, une signalétique unique des produits recyclables, au lieu d'un logo Triman « vidé de sa substance », la suppression de « labels superflus, voire contreproductifs, comme le Point vert ». C.C.