Le projet vise à créer un territoire d’expérimentation entre entreprises, EPCI et chambre d’agriculture. « Nous sommes pilote au sein du réseau régional des CCI depuis novembre dernier. Nous avons notamment transposé l’outil Actif, déjà mis au point par la CCI de Montauban avec l’appui de l’Ademe », présente Bruno Faou, coordinateur du projet. Cet outil SIG appliqué à l’écologie industrielle permet de géolocaliser les flux et d’identifier les synergies entre entreprises. Les conseillers de la CCI ont été formés à cet outil et les premières données sont entrées sur l’intranet. L’enjeu est d’ouvrir l’application. Un premier partenariat a été signé avec une zone artisanale et une communauté de communes afin d’alimenter l’outil. Après quatre mois de collecte de données, la restitution aura lieu début octobre. La méthode sera ensuite proposée aux autres territoires. Parmi les réutilisations déjà identifiées : les sous-produits de homards transformés en bisque ou en huile ou encore la chaleur des incinérateurs utilisée dans des serres de légumes ou pour sécher les déchets verts.SL