N
otre secteur d'activité est très accidentogène. Aussi, pour aller au-delà du document unique, nous avons construit un plan d'action triennal », témoigne Karine Calvière-Jalby, directrice des ressources humaines et du management durable de Trifyl, le syndicat mixte de valorisation des déchets ménagers et assimilés du Tarn. Le premier plan a couvert la période 2011-2013. Les risques encourus par les quelque 240 agents, exerçant une cinquantaine de métiers sur plus de 40 sites, ont été décrits. Résultat : 30 types de risques ont été identifiés (chutes, risques physiques, circulation, substances dangereuses, risques particuliers, environnement de travail et éléments extérieurs). Leur classement selon la criticité et le niveau de maîtrise a permis de définir une grille de priorité de 1 (la plus élevée) à 4 et une feuille de route. En trois ans, les risques de priorité 1 ont été éliminés, et ceux de priorité 2 ont été diminués de 96,3 %. Le nombre d'accidents du travail a baissé de 10 %. « Par exemple, en déchèteries, le port de charges lourdes a été supprimé grâce à des tables élévatrices, et le déchargement sur les quais de transfert a été sécurisé », illustre Karine Calvière-Jalby. Fin 2014, le nombre d'agents ayant dépassé les 200, un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) a remplacé le comité technique paritaire. Il a révisé le document unique et lancé un nouveau plan pour la période 2015-2017. « Il faut maintenant consolider les actions au quotidien », reconnaît la directrice. l