Les machines les plus sophistiquées ne sont pas d'une grande aide sans un flux soigneusement préparé dès l'amont du processus. Et ce, avec des contraintes qui sont d'autant plus fortes lorsque le site s'engage dans le tri élargi des plastiques. Ce pré-traitement commence par assurer un flux régulier sur les convoyeurs. La régulation de la hauteur de couches des produits figure d'ailleurs parmi les recommandations de l'Ademe et d'Eco-Emballages.
Pour lisser les pics et les creux de matériaux, Veolia Environnement a développé Revodyn, un logiciel et outil de pilotage qui se positionne après la trémie d'alimentation. « Il permet de gagner une dizaine de pourcents de capacité », souligne Marc Brunero, à la direction technique de la division recyclage et valorisation des déchets du groupe en France.
Deux sondes à ultrasons et un algorithme mesurent le niveau des déchets et modulent la vitesse des convoyeurs. Avec un prérequis, celui de disposer de deux tapis, dont l'un sert à ajuster la hauteur de couche. Le but est également de limiter les gestes de brassage de la matière des agents de tri. D'autres systèmes existent, tel le module de régulation de débit proposé par Néos. Suez Environnement travaille avec des chaudronniers sur le développement de peignes qui répartissent la matière.
Certains équipementiers s'adaptent aux petits centres de tri. Comme Manufacture à Besançon (MaB), qui fabrique
un ouvresacs de petite taille pour des chaînes à faible débit. Commercialisé par Matthiessen Engineering, il a connu une première référence en Angleterre, et d'autres, par exemple en goulotte, à Nîmes. La préparation du flux est aussi synonyme de pérennité des machines et de maintenance allégée. Un système breveté par MaB défait avec une lame les enroulements autour du rotor d'une trémie ou d'un ouvresacs.
Il n'agrippe pas seulement les films, mais des éléments aussi divers que des textiles, un sèchecheveux, des bandesvidéo. Néos s'est inspiré des épines de rosiers, connues pour leurs propriétés accrochantes, et des griffes du félin, qui entrent et sortent sans retenir de salissure. Des rangées de dents, mues par un convoyeur à chaînes, extraient les films, puis les relâchent dans un exutoire spécifique. Un fusible mécanique sert à protéger la machine en présence d'un gros indésirable. Elle fonctionne alors temporairement dans un mode dégradé, le temps d'échanger la rangée de dents qui demande un nouveau fusible. Vauché a opté pour un séparateur de films fourni par Matthiessen, et qu'il commercia lise à titre exclusif en France. Un rotor doté de doigts en acier se charge d'attraper les films. Au préalable, une assistance aéraulique éloigne ces éléments légers du flux principal et les oriente vers les doigts. Ces derniers libèrent ensuite les films, à l'opposé, dans un convoyeur récepteur. En projet en France, installée en Allemagne, en Suède, au Qatar, cette machine est conçue pour empêcher les enroulements grâce à l'entrée des doigts dans le cylindre octogonal, un mouvement qui fait office d'autonettoyage et prévient les bourrages. Le souffle aéraulique vise à capter uniquement les films de format A3 ou plus. Les doigts, en se rétractant, relâchent les éventuelles ficelles ou rubans. Elle affiche un taux de pureté de 70 à 90 %.
À noter aussi, le Filmgrabber de Bollegraaf Recycling Solutions, qui prélève plus de 70 % des films plus grands qu'un format A4. Un flux d'air soulève les matières, tandis que des aiguilles mobiles placées dans un tambour rotatif ôtent les films et les feuilles puis se rétractent.
La prévention des enroulements de ficelles ou de vêtements est prise en charge par Lubo Systems. Sa nouvelle gamme de cribles à disques AWS a pour objectif de réduire ce phénomène d'au moins 95 %, tout en extrayant les grands corps (cartons ou bidons), plutôt en tête du process. Son secret ? Un arbre à grand diamètre, de 450 mm ou plus, dix fois plus grand que celui d'un crible à étoiles classique. Deux gabarits sont sur le marché. L'AWS 550 traite les fractions de 50100150 mm et l'AWS 880, celles supérieures à 200400 mm. La prévention des enroulements de ficelles ou de vêtements est prise en charge par Lubo Systems. Sa nouvelle gamme de cribles à disques AWS a pour objectif de réduire ce phénomène d'au moins 95 %, tout en extrayant les grands corps (cartons ou bidons), plutôt en tête du process. Son secret ? Un arbre à grand diamètre, de 450 mm ou plus, dix fois plus grand que celui d'un crible à étoiles classique. Deux gabarits sont sur le marché. L'AWS 550 traite les fractions de 50100150 mm et l'AWS 880, celles supérieures à 200400 mm. n La prévention des enroulements de ficelles ou de vêtements est prise en charge par Lubo Systems. Sa nouvelle gamme de cribles à disques AWS a pour objectif de réduire ce phénomène d'au moins 95 %, tout en extrayant les grands corps (cartons ou bidons), plutôt en tête du process. Son secret ? Un arbre à grand diamètre, de 450 mm ou plus, dix fois plus grand que celui d'un crible à étoiles classique. Deux gabarits sont sur le marché. L'AWS 550 traite les fractions de 50100150 mm et l'AWS 880, celles supérieures à 200400 mm. n La prévention des enroulements de ficelles ou de vêtements est prise en charge par Lubo Systems. Sa nouvelle gamme de cribles à disques AWS a pour objectif de réduire ce phénomène d'au moins 95 %, tout en extrayant les grands corps (cartons ou bidons), plutôt en tête du process. Son secret ? Un arbre à grand diamètre, de 450 mm ou plus, dix fois plus grand que celui d'un crible à étoiles classique. Deux gabarits sont sur le marché. L'AWS 550 traite les fractions de 50100150 mm et l'AWS 880, celles supérieures à 200400 mm. n La prévention des enroulements de ficelles ou de vêtements est prise en charge par Lubo Systems. Sa nouvelle gamme de cribles à disques AWS a pour objectif de réduire ce phénomène d'au moins 95 %, tout en extrayant les grands corps (cartons ou bidons), plutôt en tête du process. Son secret ? Un arbre à grand diamètre, de 450 mm ou plus, dix fois plus grand que celui d'un crible à étoiles classique. Deux gabarits sont sur le marché. L'AWS 550 traite les fractions de 50100150 mm et l'AWS 880, celles supérieures à 200400 mm. n La prévention des enroulements de ficelles ou de vêtements est prise en charge par Lubo Systems. Sa nouvelle gamme de cribles à disques AWS a pour objectif de réduire ce phénomène d'au moins 95 %, tout en extrayant les grands corps (cartons ou bidons), plutôt en tête du process. Son secret ? Un arbre à grand diamètre, de 450 mm ou plus, dix fois plus grand que celui d'un crible à étoiles classique. Deux gabarits sont sur le marché. L'AWS 550 traite les fractions de 50100150 mm et l'AWS 880, celles supérieures à 200400 mm. n