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Les séparateurs se refont une jeunesse

PUBLIÉ LE 1er SEPTEMBRE 2015
LA RÉDACTION
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Les séparateurs balis­tiques et aérauliques ont été repensés à l'aune du tri des films en plastique. Ils comprennent de nouvelles applications et deviennent plus ergono­miques. Ar-Val s'appuie sur les résultats probants de Recyfilm, un procédé expéri­menté au centre de Pizzorno-au-Muy (Var), avec Valorplast et Tomra, lors de la première vague des projets pour étendre la consigne de tri à tous les plastiques lancés par Eco-Emballages. La société a développé un crible balistique pour l'occasion et le propose désormais pour tous les pro­jets qui intègrent l'extension du tri, avec six références en France à la mi-2015. La machine intervient sur un flux déjà trié, exempt de grands films et de cartons, et pré­pare le terrain pour les trieurs optiques situés en aval. Elle affine les corps plats en éjec­tant les bouteilles encore pré­ sentes et en faisant monter les films, grâce au flux d'air créé par un ventilateur. Autre nouveauté, des passerelles escamotables facilitent la maintenance, à faire « une fois par poste, soit deux ou trois fois moins souvent qu'auparavant, car le design des pales limite les enroulements », selon Yann Masson, directeur général d'Ar-Val. Le flux passe ensuite par le tri optique, puis par une écluse rotative qui envoie les films vers leur stockage. Redorer le blason du tri aéraulique Recyfilm fait école. Suivant le même schéma, Ebhys a adapté son trieur phare, le crible balistique STT 2000 fabriqué par l'allemand Stadler. L'inclinaison de ses palettes et son débit de ventilation lui permettent de trier les films. Il va être ins­tallé, pour le groupe Paprec, dans un nouveau centre en Meurthe-et-Moselle. Ebhys mise également sur une variante aéraulique avec le Kidney Classifier, fourni par Schulz & Berger. C'est de son caisson en forme de kidney (« rein », en anglais) qu'il tire son nom. Son design a été conçu pour extraire les plastiques durs et récupérer les films légers poussés par l'air en partie haute. Il pour­rait être installé pour la pre­mière fois en France en 2016. « Le matériel aéraulique est moins encombrant que le balistique, précise Philippe Milles, président d'Ebhys. Dans le cas d'une rénovation de site, il est intéressant pour les installations déjà équipées d'un système de captation d'air et de dépoussiérage. » Chez Vauché également, il est question de redorer le blason du tri aéraulique. Pour sa machine de nouvelle géné­ration, il se fournit auprès du spécialiste néerlandais Nihot. Adopté par un centre italien, par les nouveaux sites d'Épinal et de Poitiers (Suez Environnement), et celui de Valor'Aisne, il intercepte les films contenus dans les plas­tiques souples et rigides. Signe particulier ? Un cir­cuit fermé qui expire et qui aspire également. Le flux d'air souffle sur le film, ainsi écarté du gisement principal, puis une écluse rotative sépare le film une fois aspiré. On retrouve, chez Aktid, des passerelles d'entretien pour cribles balistiques. Elles sont déjà en place à Valorpôle 72 (Suez et Passenaud). L'en­semblier en a développé trois sortes. L'une, manuelle et amovible, s'impose en pré­sence de tapis. Une autre ver­sion, mécanique, en forme d'escalier, se place sous le trieur lorsque la trémie est large. La troisième, automa­tique, positionnée dans la lon­gueur du crible, requiert une alimentation en air comprimé et une unité électrique. L'air fait aussi son entrée dans le crible balistique Lubo Elliptical de Bollegraaf Recycling Solutions, afin de faciliter la séparation des objets plats et légers. Il peut traiter les films en plastique de grande taille, comme le suremballage des bouteilles d'eau. « Nous n'avons pas encore testé cette machine pour le tri des petits films en plastique », indique Wouter Oorts, représentant le groupe néerlandais en France. De plus, sa performance est améliorée par une plus grande amplitude dans le rebond des objets, « sans usure prématurée de l'arbre qui crée ce mouvement ». L'Elliptical, prêt à pénétrer le marché hexa­gonal, a trouvé preneur aux Pays­Bas pour extraire des flux valorisables à partir d'OMR. Pour les fines en fin de ligne, Bollegraaf s'apprête à tes­ter, avec un grand groupe en France, le Vibro­Air Sort, déjà installé aux États­Unis et en Irlande. L'idée est d'utiliser ce tunnel vibrant pour extraire les objets légers. Comme dans un trieur balistique, les corps lourds – bouchons, capsules  – descendent, tandis qu'un flux d'air emmène les corps légers vers le haut. Pour la fin de process, Vauché a conçu un compacteur à vis pour les films, dans l'optique de mul­tiplier par deux leur densité. Wouter Oorts, représentant le groupe néerlandais en France. De plus, sa performance est améliorée par une plus grande amplitude dans le rebond des objets, « sans usure prématurée de l'arbre qui crée ce mouvement ». L'Elliptical, prêt à pénétrer le marché hexa­gonal, a trouvé preneur aux Pays­Bas pour extraire des flux valorisables à partir d'OMR. Pour les fines en fin de ligne, Bollegraaf s'apprête à tes­ter, avec un grand groupe en France, le Vibro­Air Sort, déjà installé aux États­Unis et en Irlande. L'idée est d'utiliser ce tunnel vibrant pour extraire les objets légers. Comme dans un trieur balistique, les corps lourds – bouchons, capsules  – descendent, tandis qu'un flux d'air emmène les corps légers vers le haut. Pour la fin de process, Vauché a conçu un compacteur à vis pour les films, dans l'optique de mul­tiplier par deux leur densité. n Wouter Oorts, représentant le groupe néerlandais en France. De plus, sa performance est améliorée par une plus grande amplitude dans le rebond des objets, « sans usure prématurée de l'arbre qui crée ce mouvement ». L'Elliptical, prêt à pénétrer le marché hexa­gonal, a trouvé preneur aux Pays­Bas pour extraire des flux valorisables à partir d'OMR. Pour les fines en fin de ligne, Bollegraaf s'apprête à tes­ter, avec un grand groupe en France, le Vibro­Air Sort, déjà installé aux États­Unis et en Irlande. L'idée est d'utiliser ce tunnel vibrant pour extraire les objets légers. Comme dans un trieur balistique, les corps lourds – bouchons, capsules  – descendent, tandis qu'un flux d'air emmène les corps légers vers le haut. Pour la fin de process, Vauché a conçu un compacteur à vis pour les films, dans l'optique de mul­tiplier par deux leur densité. n


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