La demande croissante pour pièces moteurs et habitacle devrait porter l'activité plastiques dans l'automobile à quelque 53 milliards de dollars d'ici à 2022, selon l'étude américaine du cabinet Grand View Research. Tous constructeurs confondus, l'objectif est de réduire le poids du véhicule et la consommation d'énergie, d'augmenter les performances des composants et de renforcer la résistance contre la corrosion. Pour cela, de plus en plus de pièces en métal ou alliages sont remplacées par des matières plastiques ou des composites. À cette évolution, de nouveaux marchés automobiles se développent en Chine, en Inde, mais aussi au Japon. L'étude mentionne qu'en 2014, les plastiques dans l'automobile représentaient 8,69 millions de tonnes et devraient poursuivre leur croissance à un rythme de 9,5 % par an entre 2015 et 2022. La demande nord-américaine a été estimée à plus de 882 000 tonnes, avec une consommation de PP et de polyuréthane comptant pour plus de 44 % du volume en 2014. les composants électriques ont représenté le plus large segment d'utilisation (éclairage, détection, systèmes électriques, etc.) avec des revenus de l'ordre de 772 millions de dollars l'an dernier. Les principaux acteurs de cette industrie, selon l'étude, sont Akzonobel, BASF, Sabic, Bayer MaterialScience, Quadrant AG, Lear, Borealis, Teijin, Johnson Controls et Evonik Industries.