En se basant sur les données existantes et la connaissance des circuits en place en Afrique, en Asie et en Europe de l'Est, la conférence a permis de dégager quatre thématiques de travail autour de l'amélioration de la collecte et de la qualité du traitement, des précautions à prendre par les professionnels du négoce, du renforcement du cadre réglementaire, plus solide et uniforme (réviser les codes équipements en cas d'exportations, en distinguant par exemple les produits d'occasion et les produits neufs) ainsi que la mise en place de bonnes pratiques au niveau des sanctions et des contrôles. La France, invitée à ce colloque, était représentée par Eco-systèmes, le ministère de l'Environnement et la cour d'appel de Lyon. « Les actions de la France, qui a cité les exemples de collecte par canaux avec les professionnels du recyclage, ou encore la sécurisation des déchèteries, ont été écoutées avec attention, explique Christian Brabant, DG d'Ecosystèmes. Les échanges et les partenariats avec l'ensemble des acteurs de la filière portent leurs fruits. Des améliorations sont constatées aujourd'hui sur la baisse des vols en déchèteries grâce au marquage des produits DEEE, l'arrêt du paiement en espèces et la coopération entre collectivités et récupérateurs. » À l'échelle nationale, on annonce la création d'une structure spéciale sous la houlette de la DGPR et basée à Metz. La personne chargée de diriger cette instance serait responsable du dossier DEEE, mais pas seulement. Une coopération étroite avec la police et la gendarmerie est prévue. Le rapport est disponible en anglais sur www.interpol.int