Le rapport sur les nouveaux indicateurs de richesse a retenu neuf des indicateurs proposés conjointement par le Cese et France Stratégie : taux d'emploi, effort de recherche, endettement, espérance de vie en bonne santé, satisfaction dans la vie, inégalité de revenus, pauvreté en conditions de vie, sorties précoces du système scolaire, empreinte carbone et artificialisation des sols. C'est l'indicateur concernant le taux de recyclage qui n'a pas été repris, abandonné au profit d'un indicateur supplémentaire sur la thématique pauvreté et inégalité. L'exercice annuel consiste à chiffrer chaque indicateur et son évolution, à situer la France par rapport aux autres Etats européens et à synthétiser l'action du gouvernement en la matière. Ainsi les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 12 % entre 1990 et 2012 mais celles associées aux importations ont augmenté de 50 %. Mais l'utilisation de données multiples complique singulièrement la lecture : empreinte carbone totale, par habitant, empreinte carbone de la consommation, émissions totales et émissions territoriales, pas sûr que tout cela soit bien clair même pour un parlementaire. Côté artificialisation des sols, les sols artificialisés représentent 9 % de la France métropolitaine et augmentent de 1,4 % par an depuis 1992. Mais avec la définition d'Eurostat, l'artificialisation en France serait de 5,8 %, un niveau supérieur à la moyenne européenne de 4,6 %. On le voit de gros efforts sont encore à faire pour publier des données claires et comparables car comme le précisaient le Cese et France Stratégie « ce tableau de bord n'a pas seulement valeur d'information mais doit permettre d'évaluer et d'orienter l'action publique ».Lire le rapport