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RECYCLAGE & RÉCUPÉRATION

Version autonome du robot collecteur de déchets flottants Jellyfishbot

PUBLIÉ LE 30 SEPTEMBRE 2021
A.L
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Version autonome du robot collecteur de déchets flottants Jellyfishbot
Le robot Jellyfishbot est capable de collecter les déchets et les hydrocarbures. Crédit : Ladys
Spécialisée dans l’IA et la robotique au service de l’environnement, Iadys (Interactive Autonomous Dynamic Systems) a consacré sa première gamme de produits au marché de la dépollution aquatique avec un ensemble de solutions matérielles et logicielles (véhicules marins, systèmes d’intelligence embarquée). C’est dans ce cadre qu’est né le Jellyfishbot, un robot capable de collecter les déchets et les hydrocarbures à la surface de l’eau.

Ce robot marin constitue une solution efficace et flexible pour la dépollution de zones aquatiques plus ou moins étendues et/ou difficiles d’accès, en particulier pour les zones abritées : ports, marinas, lacs, canaux mais aussi bases de loisirs, résidences hôtelières et installations industrielles. Une première version, opérée à distance (radiocommande), est déjà commercialisée depuis 2018 en France et maintenant à l’international (communes, ports de plaisance ou de commerce, chantiers navals, sociétés privées dans les déchets ou la dépollution, organismes de recherche). Un réseau de distribution à l’international a été mis en place (Singapour, Japon, Norvège, Royaume-Uni).

En janvier 2021, Iadys a franchi une nouvelle étape avec une version autonome du robot, qui a été éprouvée pendant plusieurs mois dans le Port de Cassis. Le principe est simple : il suffit de déterminer des points GPS qui forment la zone à nettoyer, directement sur l’écran de la radiocommande. Une fois programmé, le robot se dirige automatiquement vers la zone à nettoyer et y reste, en évitant les obstacles sur son chemin.

Pendant toute la durée de la mission, l’utilisateur a accès à distance à la vidéo sur la radiocommande grâce à une caméra embarquée. L’opérateur peut ensuite reprendre la main sur le robot pour nettoyer les zones difficiles (par exemple, au milieu des amarres des bateaux) ou le ramener au point de départ où il peut retirer et vider le filet. Le Jellyfishbot autonome a une vitesse moyenne d’un nœud, ce qui lui permet de couvrir une surface de 1000 m² en une heure.

Cette version autonome ouvre la voie à des applications nécessitant la coopération de plusieurs robots pour traiter des zones encore plus étendues ou un entretien continu des espaces. Diverses options peuvent être ajoutées comme la connectivité 5G, un gyrophare pour alerter de son passage ou des accessoires. 
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