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TERRITOIRES

Le Facteur 4 : un défi à relever à l'horizon 2050

LA RÉDACTION, LE 25 JANVIER 2010
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Les troisième (2001) et quatrième (2007) rapports du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) ne laissent plus de place au doute : en l'absence d'une réduction de grande ampleur des émissions de gaz à effet de serre découlant de l'activité humaine, notre planète connaîtra une augmentation moyenne de la température au sol de 1,8 à 4 °C en valeur centrale d'ici à la fin du siècle. Ce réchauffement entraînera une multiplication des événements climatiques extrêmes : montée du niveau des océans, avancée des déserts... avec, à la clé, des drames humains et l'explosion des coûts que ces phénomènes vont engendrer. Lorsque le GIEC parle de cette fourchette d'élévation des températures moyennes par rapport à celles de 1990, la moitié de l'incertitude dépend des politiques que nous saurons mettre en oeuvre dans l'intervalle. L'autre moitié est liée à la sensibilité de notre climat à une hausse aussi brutale des émissions des gaz à effet de serre. Maîtriser l'effet de serre excédentaire à un niveau d'élévation maximale de 2 °C de la température moyenne de la planète revient à diviser par plus de deux les émissions globales, c'est-à-dire compte tenu des écarts dans les émissions par habitant, par plus de trois à cinq celles des pays industrialisés, vers la moitié de ce siècle. Les obligations légales au niveau national Énoncé publiquement pour la première fois en 2002 par le Premier ministre à l'occasion du bilan d'application du Programme national de lutte contre le changement climatique, cet objectif a été clairement confirmé dans le Plan climat validé par le gouvernement en juillet 2004 et par le président de la République en février 2005 à l'occasion de l'entrée en vigueur du protocole de Kyoto. La loi de programme n° 2005-781 du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique (Art 2) souligne que « la lutte contre le changement climatique est une priorité de la politique énergétique qui vise à diminuer de 3 % par an en moyenne les émissions de gaz à effet de serre de la France ». Elle précise en outre, « cette lutte devant être conduite par l'ensemble des États, la France soutient la définition d'un objectif de division par deux des émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici à 2050, ce qui nécessite, compte tenu des différences de consommation entre pays, une division par quatre ou cinq de ces émissions pour les pays développés ». Enfin, le projet de loi de programmation Grenelle reprend cet objectif dans son article 2 en précisant le montant annuel d'émissions à atteindre en 2050, soit moins de 140 millions de tonnes d'équivalent CO2. Comment relever un tel défi ? Ce défi exige de mobiliser toutes les connaissances, les techniques et les outils de gestion actuels, toute l'inventivité technologique, institutionnelle et organisationnelle, que ce soit au niveau des chercheurs, des ingénieurs, des gestionnaires, des décideurs publics et privés et des citoyens, aux plans national, communautaire et international. Seules les politiques qui s'inscrivent résolument sur une longue période seront pertinentes. Elles devront être guidées par trois grands principes : - poursuite des efforts engagés afin d'atteindre un degré d'efficacité énergétique maximale ; - réduction très forte de la consommation de pétrole ; - amplification rapide du recours aux énergies renouvelables et des efforts de recherche technologiques. En septembre 2005, la ministre de l'Écologie et du Développement durable et le ministre délégué à l'Industrie ont installé un groupe de travail sur la « division par quatre des émissions de gaz à effet de serre de la France à l'horizon 2050 ». Il a réuni une trentaine de personnalités aux compétences, expériences et sensibilités variées (élus, associations, syndicats, industriels, experts) et proposé différentes voies à suivre. L'objectif est tenable mais la voie est difficile et nécessite la mobilisation de tous. Et l'on se doute du rôle primordial que les collectivités locales ont et auront à jouer pour que l'on passe des écrits au concret....


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