C'est en partant d'une observation de terrain, qu'Alexandre Marciel, adjoint au maire, en charge de l'éclairage public à la ville de Toulouse, a constaté un gaspillage d'énergie sur l'espace public et qu'il y aurait peut-être opportunité à en récupérer une partie... L'élu a donc choisi un domaine limité, mais décisif : « le captage de l'énergie gravitationnelle produite par les déplacements des piétons, pour la transformer en énergie électrique, à destination de l'éclairage public ». Après contacts avec des laboratoires anglo-saxons, il a décidé avec l'aide des services techniques, dirigés par Joël Lavergne, de mettre au point un sol producteur d'énergie pour éclairage public. Ainsi, la ville a détourné un produit hollandais : « the sustenable dance floor », des dalles rétro-éclairées grâce aux mouvements de danseurs, un produit utilisé en discothèque, adapté et associé à un lampadaire de rue standard à LED. Au vu des premiers résultats obtenus, suffisants pour éclairer ce lampadaire, l'élu a recherché sur la place toulousaine des partenaires industriels et des laboratoires de recherche. Après dépôt de brevet, les recherches en cours devraient permettre la sortie d'un premier prototype performant dès l'automne. La société toulousaine Viha Concept travaille en collaboration avec le professeur Bertrand Nogarède, chercheur, et Didier Larousse, responsable du développement à l'entreprise CGR. L'entreprise s'achemine vers la fabrication d'un dispositif de génération d'énergie, récupérant l'énergie d'impact pour une utilisation locale.