Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
TERRITOIRES

Et si l'on choisissait la bonne police ?

LA RÉDACTION, LE 14 NOVEMBRE 2011
Archiver cet article
Newsletters
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Donner au lecteur l'envie d'entrer dans le texte, puis lui en rendre la lecture facile : telle est la double mission du maquettiste chargé de mettre en page un document écrit. Si la seconde obligation se traduit essentiellement par le respect des règles de typographie (voir notre numéro précédent), la première est pour sa part largement liée à la valorisation graphique du texte. Et à ce niveau, le choix de la police utilisée n'est pas anodin. En la matière, priorité est souvent donnée aux caractères classiques, intemporels, type « Times New Roman », « Garamond » et autres « Bodoni » qui ont fait les beaux jours de l'imprimerie. Car en typographie, le plus simple est souvent le meilleur ! Pour connaître un caractère, il faut l'utiliser dans toutes les situations possibles et pour différents types de documents afin de tester son rendu. Il faut également évaluer ses variantes (gras, italique, etc.) et le combiner avec d'autres caractères. Et pour affiner son sens critique, déterminer les caractères les mieux appropriés pour chaque public (juniors ou seniors, par exemple), tout en identifiant les dernières tendances typographiques, rien de mieux que d'analyser tous les documents qui passent à portée de main. Tentez donc de repérer quel caractère a été utilisé pour tel ou tel type de document et d'étudier les différentes combinaisons de caractères réalisées : c'est le meilleur moyen d'acquérir une culture typographique fort utile pour réaliser des documents à la fois agréables et efficaces. Simplifier le texte et valoriser la titraille La création d'un document (à l'exception d'un journal, d'un magazine ou d'un support « prestige ») ne nécessite en principe qu'une ou deux polices : une pour le corps du texte et une autre pour les titres. Pour des documents complexes, mieux vaut donner la préférence à une présentation simple et sobre : cela améliore la lisibilité tout en préservant la cohérence de l'ensemble. Afin de sélectionner la police du texte la mieux adaptée, basez-vous avant tout sur la lisibilité du caractère. Le plus simple est souvent d'aller au plus sobre, notamment pour les publications à caractère officiel et/ou sérieux. Car même si l'on ne s'en rend pas compte, la police du texte détermine en grande partie l'effet que rendra la page : son choix mérite donc toute votre attention. Pour le titre, deux solutions. Soit l'on utilise une variante grasse et/ou un corps plus grand de la police de texte. Soit l'on choisit une police complémentaire pour créer un contraste. Dans ce dernier cas, la police utilisée devra coller à la fois à l'identité du support, aux attentes du public ciblé et au message à faire passer. Attention, lorsque vous utilisez des polices de grande taille, à penser à réduire l'interlettrage - tout en veillant à ce que les éventuels jambages ne se touchent pas. La manière la plus simple de combiner des polices de caractères consiste en fait à rapprocher des opposées. Une linéale classique comme le « Gill Sans », l' « Helvetica » ou l' « Univers » peut être utilisée avec n'importe quelle police à empattement. En revanche, il ne faut pas mélanger des polices trop proches sur le plan esthétique : on évitera donc l'association « Optima- Gill Sans », « Garamond/Caslon », « Univers/Helvetica ». Il est enfin possible de mélanger des polices dotées d'empattement, mais de familles différentes. Ainsi, la plupart des égyptiennes se combinent avec bonheur avec des caractères comme le « Times » ou le « Baskerville ». Pour un document original, ou décalé, ou s'adressant à un public particulier, n'hésitez pas à avoir recours aux polices dites « fantaisies ». Pour les documents classieux ou jouant la carte de la personnalisation, les polices manuscrites sont idéales. Le secret pour effectuer le bon choix ? Construire une mise en page qui associe équilibre, contraste, lisibilité et intérêt visuel.


PARTAGER :
À LIRE ÉGALEMENT
1. 2. 3 Climat 2025 : des solutions pour un avenir durable
1. 2. 3 Climat 2025 : des solutions pour un avenir durable
Saint-Paul-de-Tartas : une petite commune, un grand chantier pour l’avenir
Saint-Paul-de-Tartas : une petite commune, un grand chantier pour l’avenir
Vaucluse : quand la solidarité paye
Vaucluse : quand la solidarité paye
Douai accueille la 2e édition d'ENVIROPRO Nord
Douai accueille la 2e édition d'ENVIROPRO Nord
TOUS LES ARTICLES TERRITOIRES
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS