Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
TERRITOIRES

Une étude pour réduire les impacts de l'éclairage sur la biodiversité

LA RÉDACTION, LE 15 JUILLET 2015
Archiver cet article
Newsletters
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Réduire ces impacts aux seuls insectes piégés par les lampadaires est insuffisant : la façon dont la pollution lumineuse perturbe les poissons, mais aussi la reproduction des amphibiens, la migration des oiseaux désorientés par les halos lumineux ou la chasse des chiroptères (chauves-souris) est ici parfaitement bien expliquée. A l'heure où les communes poursuivent la rénovation de leur parc, un appel est aussi fait à plus de sobriété énergétique mais aussi lumineuse. Car c'est bien de la demande qu'émergera l'offre, actuellement peu satisfaisante du fait que « les études techniques conduites par les fabricants ou installateurs n’ont pas encore jusque-là intégré à leur conception ces enjeux de la biodiversité dans ceux de l’environnement et n’ont donc pas permis de dresser les profils spécifiques d’éclairages moins perturbateurs ». Sur quels leviers agir ? Pour aider les élus à réduire la durée d'éclairement ou mieux orienter le flux lumineux, des conseils très concrets sont donnés pour conjuguer ces deux objectifs environnementaux que sont l'économie d'énergie et la réduction de la pollution lumineuse, à mieux coupler à l'avenir. Des mesures souvent « de bon sens », qui peuvent aller jusqu'à « supprimer des points lumineux facultatifs » ou à optimiser cette large panoplie d'éclairages d'ambiance non indispensables aux activités humaines, par exemple à proximité des cours d'eau (berges et ponts) ou au niveau des mises en lumière sous les arches des ponts. Pour optimiser le temps d'éclairage, l'étude conseille le recours aux horloges astronomiques et variateurs d'intensité. En raison du changement brutal d'intensité auquel il conduit, l'éclairage à la demande n'est en revanche pas recommandé. D'un point de vue technique, il faut bannir les lampes aux iodures métalliques et LEDs blanches. Et, du point de vue de la planification, faire une place aux trames nocturnes au sein des schémas régionaux de cohérence écologique (SRCE) et trames vertes et bleues (TVB).MBL'étude de la mission Économie de la biodiversité et de l'Anpcen


PARTAGER :
À LIRE ÉGALEMENT
Cinq collectivités distinguées par l’AMI Efficacity-FNCCR
Cinq collectivités distinguées par l’AMI Efficacity-FNCCR
Feux de forêt : renforcer la prévention en appliquant et en simplifiant les Obligations Légales de Débroussaillement
Feux de forêt : renforcer la prévention en appliquant et en simplifiant les Obligations Légales de Débroussaillement
FNPF, RTE et Enedis : un engagement renforcé pour la sécurité des pêcheurs de loisir
FNPF, RTE et Enedis : un engagement renforcé pour la sécurité des pêcheurs de loisir
« Zéro artificialisation nette » : combien coûte vraiment la renaturation des sols urbains ?
« Zéro artificialisation nette » : combien coûte vraiment la renaturation des sols urbains ?
TOUS LES ARTICLES TERRITOIRES
Les plus lus
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS