Vendredi 22 février dernier, une réunion a eu lieu à la préfecture des Bouches-du-Rhône, afin de lancer la réflexion autour d’un projet de territoire en vue de la fermeture de la centrale à charbon de Gardanne-Meyreuil.
Afin d’accompagner la mise en œuvre de la fermeture de la tranche à charbon de la centrale de Gardanne-Meyreuil (Bouches-du-Rhône), les élus locaux, les parties prenantes ainsi que le délégué interministériel à l’avenir des territoires d’implantation des centrales à charbon, David Coste, se sont réunis le vendredi 22 février dernier. Un comité de pilotage et des groupes de travail vont être mis en place afin d’étudier les projets proposés par les acteurs. « Ils s’appuieront sur les atouts du territoire pour identifier les perspectives de développement local », précise le ministère de la transition écologique et solidaire dans un communiqué.
Ce comité de pilotage et ces groupes de travail associeront les communes de Gardanne et Meyreuil, la métropole Aix-Marseille-Provence, le département des Bouches-du-Rhône et la région Paca, les parlementaires, les représentant d’Uniper, des chambres consulaires et de la Société d’économie mixte d’aménagement de Gardanne et de sa région (Semag), la Banque des territoires de la Caisse des dépôts, les organisations syndicales, les associations environnementales et les services de l’Etat.
Des projets ont été identifiés via l’appel à initiatives d’Uniper lancé en novembre dernier pour le développement industriel de ses deux centrales thermiques. Le projet porté par la Semag constitue également l’une des pistes envisagées. « Un groupe de travail dédié aux conséquences de l’arrêt de la tranche à charbon sur le Grand Port Maritime de Marseille sera installé à brève échéance avec toutes les parties prenantes », est-il ajouté.
Vue sur Gardanne et ses usines, en arrière plan la Montagne Sainte-Victoire. Crédit : MaxMaignan / Source : Wikimedia Commons
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