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TERRITOIRES

[Tribune] Être verrier en 2022, c’est être un acteur naturellement engagé au service de l’économie circulaire

PUBLIÉ LE 18 MARS 2022
ROBERT GACHOT, DIRECTEUR GÉNÉRAL – RÉGION EUROPE DU SUD-OUEST DE O-I GLASS
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[Tribune] Être verrier en 2022, c’est être un acteur naturellement engagé au service de l’économie circulaire
Robert Gachot, Directeur général – Région Europe du Sud-Ouest de O-I Glass. Crédit : DR
Alors que l’année 2022 a été proclamée Année internationale du Verre par l’Assemblé générale de l’Organisation des Nations Unies, la journée mondiale du Recyclage revêt pour les verriers industriels cette année une signification particulière. Dans cette tribune signée par Robert Gachot, Directeur général – Région Europe du Sud-Ouest de l’industriel américain O-I Glass (Owens-Illinois) manufacturier du verre, porte le regard sur l’importance de cette filière dans la prise en compte des enjeux environnementaux, mais également dans le développement des territoires.

Acteur historique de la filière du verre, le groupe O-I Glass a toujours été très attaché à ce matériau beau, pur et totalement recyclable. Sa dimension esthétique, voire artistique, mais aussi sa dimension symbolique, est assurément sensible chez tous les artisans qui soufflent et façonnent. Elle l’est également chez nous, verriers industriels. Il suffit d’observer nos équipes, notamment sur les lignes de production, pour mesurer et apprécier la précision extrême de leurs gestes, la minutie de leurs interventions, et la fierté non feinte de travailler un si noble matériau.

Avec la prise en compte des enjeux environnementaux et le souci d’accélérer la nécessaire transition écologique de nos sociétés, le développement de l’économie circulaire devient une priorité de tous : acteurs publics, collectivités locales, citoyens, et, bien sûr, acteurs économiques. Les groupes industriels comme le nôtre sont en première ligne de cette dynamique. Cela nécessite des investissements colossaux. Nous les réalisons. Cela engage notre responsabilité devant nos concitoyens et les générations futures. Nous l’assumons.

Nous investissons ainsi massivement, et volontairement, pour moderniser et décarboner nos sites. Les investissements, cette année, de 35 millions sur notre site de Vayres, près de Bordeaux, et de 30 millions sur notre site de Puy-Guillaume, en Auvergne, en sont une parfaite illustration.

Plus de verre recyclé

En parallèle, nous accentuons nos efforts pour augmenter autant que possible le taux de calcin, c’est-à-dire de verre recyclé, dans nos approvisionnements. Nous affichons d’ailleurs des objectifs ambitieux puisque nous souhaitons dépasser les seuils de 80%, voire 85%, et même 90% sur certains sites. Pour cela, nous n’agissons pas seuls. Nous comptons sur la fiabilité de nos fournisseurs et l’efficacité de nos partenaires pour améliorer la qualité de la collecte et du tri, et donc in fine du recyclage. Je salue ici l’engagement des collectivités locales qui, avec enthousiasme et énergie, consacrent désormais davantage de moyens à leurs stratégies d’économie circulaire.

Les enjeux, en réalité, sont connus depuis longtemps. Le verre est un trésor précieux dans la lutte contre le réchauffement climatique et l’épuisement des ressources. Il est le seul et unique matériau recyclable à 100% et à l’infini. Son recyclage, au niveau européen, permet d’économiser chaque année plus de 12 millions de matières premières vierges et d’éviter l’émission de plus de 7 millions de tonnes de CO2. Avec la plateforme de partenariat industriel « Close the Glass Loop » à laquelle nous participons, la quantité et la qualité du verre collecté va encore croître.

En France, la Fédération des industries de Verre, à laquelle nous adhérons, s’est fixée l’objectif inouï de collecter 100% du verre d’ici à 2029. Plus nous aurons accès à de la matière recyclée abondante, régulière et de qualité, plus nous pourrons l’intégrer dans nos fours et former cette boucle vertueuse qui est celle de l’économie circulaire.

Satisfaire nos clients, assumer nos responsabilités sociales et sociétales, réduire nos impacts environnementaux : notre métier de verrier évolue sans cesse, et il demeure assurément l’un des plus beaux métiers du monde.
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