Cette initiative intervient dans un contexte de montée en puissance des attentes à l’égard des solutions fondées sur la nature, comme réponse à la dégradation de la biodiversité, au dérèglement climatique et à ses effets (lutte contre les inondations, par exemple). Elle constitue une réponse forte à l’approche de la mise en œuvre du règlement européen sur la restauration de la nature, aux COP dédiées à l’adaptation prévues en 2025 et à la volonté gouvernementale de faire de la nature un pilier de la planification écologique.
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La feuille de route 2030 prévoit de :
- Structurer les réseaux d’acteurs à l’échelle nationale ;
- Renforcer les formations adaptées aux besoins des territoires ;
- Mobiliser davantage les maîtres d’ouvrage publics et privés ;
- Soutenir l’innovation, la recherche et les filières d’approvisionnement, y compris dans les territoires ultramarins.
En résumé: l’ingénierie et le génie écologiques doivent devenir des outils incontournables pour réussir la transition écologique dans tous les territoires. L’objectif est clair : que ces compétences soient mobilisées dans un maximum de projets, qu’il s’agisse d’espaces naturels protégés ou d’aménagements ordinaires, en métropole comme en outre-mer.
Des solutions concrètes déjà à l’œuvre
L’ingénierie et le génie écologiques sont aujourd’hui utilisés par exemple pour :
- Restaurer des zones humides afin de stocker l’eau et limiter les inondations ;
- Renaturer des friches industrielles pour recréer des continuités écologiques ;
- Désimperméabiliser des sols en milieu urbain pour rafraîchir les villes et améliorer la qualité de vie;
- Lutter contre l’érosion côtière afin de stabiliser le trait de côte.
Une démarche de co-construction
La feuille de route s’appuie sur 15 actions structurantes, en cohérence avec les grandes stratégies nationales : Plan Eau, Stratégie biodiversité, Industrie verte, Adaptation au changement climatique… Elle a été élaborée dans une logique collaborative avec : l’Office français de la biodiversité (OFB), l’Association fédérative des Acteurs de l’Ingénierie et du Génie Écologiques (A-IGEco), l’Union Professionnelle du Génie Écologique (UPGE). Et avec de nombreux acteurs publics et privés susceptibles de mobiliser ces compétences.