Qualité de l’air : lancement d’un appel à expérimentations à Paris

Le Airlab (Airparif), la ville de Paris et l’Urban Lab (Paris&Co) lancent un appel à projets innovants autour de la qualité de l’air intérieur et extérieur. Les candidats peuvent déposer leur dossier jusqu’au 24 janvier prochain.

Les entreprises, start-up, associations, sont appelées à proposer des projets d’amélioration de la qualité de l’air à Paris. L’« Airlab » de l’association de mesure de la qualité de l’air francilien Airparif, l’Urban Lab de Paris&Co et la ville de Paris lancent ce 8 décembre, un « appel à expérimentations de solutions innovantes pour améliorer la qualité de l’air ».

« Cet appel à expérimentations doit nous permettre de nous doter d’outils innovants pour lutter efficacement contre ce fléau et protéger ainsi mieux les populations, particulièrement exposées en zone urbaine », explique Anne Souyris, Adjointe à la Maire de Paris chargée des questions relatives à la Santé et aux relations avec l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Des projets concernant la qualité de l’air extérieur comme intérieur sont attendus. Les thématiques de cet appel à expérimentations sont les suivantes : « La mesure de la qualité de l’air, extérieur ou intérieur », « la dépollution de l’air, extérieur, intérieur voire souterrain », « la réduction à la source de la pollution », « la qualité de l’air et les chantiers » et « la valorisation des pollutions urbaines en produits à valeur ajoutée ». Les candidats ont jusqu’au 24 janvier 2018 pour déposer leurs dossiers. Les lauréats seront annoncés fin mars 2018, pour un déploiement des projets à partir de l’été 2018.

Ils seront sélectionnés sur leur caractère innovant, leur faisabilité technique et organisationnelle, leur caractère reproductible et transférable au contexte parisien, leur modèle économique, ou encore leur protocole d’expérimentation. « Les projets retenus seront éligibles, sous conditions, au Fonds Paris Innovation Amorçage » de la ville de Paris et BPI France. Albane Godard, directrice de l’Urban Lab indique que ces expérimentations seront « à la fois adaptées au contexte parisien et exploitables à grande échelle ».