Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?

La possession en indivision d'un chemin privé donnant accès à une parcelle suffit à en justifier la desserte

LA RÉDACTION, LE 1er SEPTEMBRE 2014
Archiver cet article
Newsletters
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
CAA Nancy, 13 février 2014, Monsieur D, n° 13NC01108 Le juge administratif rappelle que le permis de construire est délivré sous réserve des droits des tiers et a pour seul objet d'assurer la conformité des travaux qu'il autorise avec la réglementation d'urbanisme. Ainsi, si l'administration est tenue de vérifier qu'il existe une desserte suffisante de la parcelle par une voie ouverte à la circulation du public ou de l'existence d'un titre créant une servitude de passage donnant accès à cette voie, il ne lui appartient pas de vérifier la validité de cette servitude ou l'existence d'un titre permettant l'utilisation de la voie qu'elle dessert, si elle est privée, dès lors qu'elle est ouverte à la circulation publique. En l'espèce Monsieur B a obtenu trois permis de construire que son voisin immédiat conteste notamment en invoquant le fait que la parcelle concernée par le permis de construire n'est pas desservie. Pourtant, si les propriétaires de la voie privée dite « rue particulière » donnant accès aux parcelles en cause n'ont pas consenti à ce qu'elle soit ouverte au public, Monsieur B est propriétaire d'1/8e du chemin commun et justifie donc d'un titre lui permettant l'utilisation de cette voie privée. Le juge considère que les circonstances que les actes notariés des autres propriétaires indivisaires ne fassent pas mention de la partie des droits indivis dont se prévaut Monsieur B et que les anciens propriétaires des parcelles jouxtant le chemin n'en ont jamais fait usage, ne sont pas de nature à faire regarder comme erronées les mentions figurant sur le titre de propriété de Monsieur B Monsieur D n'est donc pas fondé à soutenir que c'est à tort que le maire a estimé que Monsieur B justifie d'un titre lui permettant d'utiliser la voie privée dite « rue particulière ».


PARTAGER :
À LIRE ÉGALEMENT
Start-ups franciliennes : la Région Île-de-France déploie son savoir-faire au Maroc
Start-ups franciliennes : la Région Île-de-France déploie son savoir-faire au Maroc
L’ENPC et Vinci poussent la transition environnementale et numérique
L’ENPC et Vinci poussent la transition environnementale et numérique
Tribune | Interdire tous les PFAS, une urgence pour notre santé, notre environnement et notre économie
Tribune | Interdire tous les PFAS, une urgence pour notre santé, notre environnement et notre économie
Le Portail RSE boosté à l'IA pour accompagner les entreprises dans leur conformité réglementaire
Le Portail RSE boosté à l'IA pour accompagner les entreprises dans leur conformité réglementaire
TOUS LES ARTICLES
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS