Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
BIODIVERSITÉ

La ligne à grande vitesse fait son bilan carbone

LA RÉDACTION, LE 1er NOVEMBRE 2009
Archiver cet article
Newsletters
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
L'empreinte carbone de la ligne à grande vitesse (LGV) qui reliera Dijon à Mulhouse sera nulle après douze ans d'exploitation. C'est ce qui ressort du premier bilan carbone pour une voie ferrée réalisé par RFF, la SNCF et l'Ademe. Une condition toutefois : que 1,2 million de voyageurs délaissent l'avion et leur voiture au profit du train sur cette ligne. Au-delà des chiffres (1,9 million de tonnes équivalent CO2 sur trente ans pour 140 km de voie), l'intérêt est dans la démarche. Le bilan carbone intègre l'exploitation de la ligne, mais aussi sa conception et sa construction, la maintenance des rames, le fonctionnement des gares... Des éléments oubliés quand on compare l'impact environnemental des différents modes de transports, ce qui était souvent reproché à la SNCF. RFF compte utiliser ce bilan pour améliorer son processus de construction, qui pèse sur 42 % du total. « Nous avons été surpris par l'impact de la chaux que nous incorporons dans les matériaux pour les travailler lorsqu'ils sont trop humides, illustre Xavier Gruz, directeur d'opérations sur la LGV Rhin-Rhône. Cela représente un tiers des travaux de génie civil ! Nos guides internes doivent être réécrits pour trouver d'autres solutions. » Autre enjeu : le transport des travailleurs sur le chantier qui va déboucher sur une réflexion avec les entreprises sous-traitantes. Ces annonces suffiront-elles à convaincre les détracteurs de la LGV que le projet est positif pour l'environnement. Pas sûr ! Les associations critiquent toujours l'impact de la ligne sur la biodiversité par exemple. « Ce n'est pas une démarche alibi, insiste Xavier Gruz. Ça ne veut pas dire qu'on ne s'intéresse pas au reste. »


PARTAGER :
À LIRE ÉGALEMENT
Place à la 19e édition de la Fête de la Nature
Place à la 19e édition de la Fête de la Nature
Transition énergétique ? Insertion sociale ? Les deux mon Général !
Transition énergétique ? Insertion sociale ? Les deux mon Général !
Le Conservatoire du littoral fête ses 50 ans
Le Conservatoire du littoral fête ses 50 ans
Les cordes magnétiques, clé du chauffage de l’atmosphère solaire
Les cordes magnétiques, clé du chauffage de l’atmosphère solaire
TOUS LES ARTICLES BIODIVERSITÉ
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS