Les solutions pour lutter contre l'appauvrissement de la biodiversité ne tomberont pas du britannique d'Arch, en 2010. ciel. Quoique… La Région Nord-Pas-de-Calais accueillait le mois dernier un séminaire européen sur la valeur ajoutée des applications satellitaires pour la gestion de la biodiversité. Y furent présentés les résultats du projet Arch (Assessing Regional Changes to Habitats). Celui-ci associe le comté anglais du Kent et le Nord-Pas-de-Calais, deux régions aux profils très proches, dans la création de la première cartographie transfrontalière des habitats naturels. Celle-ci a été réalisée par la photo-interprétation aux dix millièmes de campagnes aériennes datant de 2005 et 2009. Une tâche assumée par le prestataire spécialisé Sirs et le bureau d'études Alfa environnement. « Nous avons localisé 64 types d'habitats naturels, avec une grande précision. Mais nous n'en sommes qu'au début. On n'imagine pas encore toutes les applications que l'on peut tirer de ce travail », s'émerveille Emmanuel Cau, vice-président du conseil régional. La première prend en tout cas la forme d'un système d'information géographique en ligne permettant à tout aménageur de prendre en compte ces données naturalistes. Des informations qu'il faudra régulièrement actualisées. C'est ici qu'interviennent les satellites : un des volets du projet consistant à étudier les potentialités de mises à jour grâce aux technologies spatiales. Budget de ce projet Interreg : 2,46 millions d'euros apportés pour moitié par l'Europe.