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BIODIVERSITÉ

[Tribune] S’unir pour décarboner : la survie de notre viticulture en jeu !

LA RÉDACTION, LE 6 JUIN 2025
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[Tribune] S’unir pour décarboner : la survie de notre viticulture en jeu !
Camille Poutrin et Alix Guigon, experts agronomes climat chez GreenFlex. Crédits : DR
Dans un contexte économique marqué par des fluctuations importantes, la filière viti-vinicole française fait face à des défis croissants. Les hausses de taxes et l’inflation augmentent les coûts de production, pouvant impacter les investissements de certains acteurs dans la transition écologique. Décarboner devient essentiel pour réduire les dépenses énergétiques et renforcer la résilience économique, assurant ainsi la pérennité et la compétitivité de la filière dans ce nouvel environnement économique. C’est par un effort collectif que nous pourrons y parvenir. Camille Poutrin et Alix Guigon, experts agronomes climat chez GreenFlex. 


La viticulture se trouve à la croisée des chemins : victime du dérèglement climatique, elle est aussi une partie de la solution. Les conditions climatiques extrêmes qui se succèdent menacent chaque année les rendements. Pourtant, des solutions existent. Réduire les émissions et stocker le carbone dans les sols et les vignes ne sont pas simplement des options, mais des nécessités pour atténuer le réchauffement climatique.

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Comprendre et agir sur les émissions, maintenant !

Agir sur les emballages, optimiser l’énergie, et miser sur les énergies renouvelables sont des actions cruciales. Le stockage du carbone passe par des pratiques agricoles vertueuses : haies en bordure de parcelles, engrais organiques, enherbement. L’analyse des projets menés par GreenFlex montrent qu’une réduction des émissions de 20 % pour un acteur est à portée de main avec un plan d’action ambitieux. Mais pour atteindre les 35 % requis d’ici 2030, une action collective, intégrant toute la chaîne de valeur, est impérative.
Dans la filière vin, l’empreinte carbone est largement due à l’emballage en verre et au transport. La viticulture elle-même contribue à 15-20 %, partagée entre le carburant et les engrais de synthèse. L’urgence est d’agir globalement : décarboner la production de verre, renforcer le réemploi des bouteilles, et coopérer pour une logistique plus verte.
Les logisticiens doivent investir dans des transports alternatifs. Cette dynamique collective est essentielle pour tester de nouvelles solutions et modèles économiques. Il est temps de transformer la filière en un modèle durable et résilient.

Il est temps de passer à l’action avec un collectif soudé

Au-delà des objectifs climatiques, le travail collectif apporte des bénéfices à tous les niveaux. Les vignerons peuvent compter sur le soutien des maisons de vin et coopératives pour évoluer. Chaque maillon en sortira renforcé : une filière plus résiliente face aux aléas, une différenciation sur le marché, et une sécurisation des rendements. Les bénéfices économiques et environnementaux sont inestimables.
Chaque acteur doit connaître ses impacts et agir en conséquence. Engageons-nous ensemble, avec nos partenaires, pour compléter notre feuille de route et réaliser notre ambition climatique. La Banque mondiale estime que les avantages des investissements climatiques seront seize fois supérieurs aux coûts d’ici 2030. Ne laissons pas passer cette opportunité.






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