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BIODIVERSITÉ

3 Renforcer les continuités écologiques

LA RÉDACTION, LE 1er JUILLET 2013
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Les services espaces verts, environnement et voirie ont un défi en commun : restaurer les trames vertes. Serpentant au cœur des villes, elles forment un tissu de connexions qui comprend les abords de rues entretenus par les agents. En apparence secondaires, ces linéaires participent de la continuité biologique. Y privilégier des plates-bandes végétalisées, des haies fleuries (les plus remarquables peuvent être classées au PLU), formées autant que possible d'essences variées, et des compositions plus rustiques et moins soignées qu'en centre-ville, relève d'une gestion différenciée qui adapte les interventions d'entretien des espaces en fonction de leurs caractéristiques géographiques, paysagères, écologiques, mais aussi de leur fréquentation et de leur usage. « Si c'est le service voirie ou la communauté urbaine qui s'en chargent, il faut décloisonner et harmoniser les pratiques. L'Agenda 21 reste l'outil idéal pour intégrer les espaces verts dans les aménagements de voirie », défend Alain Rigout, adjoint au développement durable à Blagnac, une ville de Haute-Garonne couverte pour un tiers d'espaces verts. Cet effort va de pair avec un travail d'inventaire. À Paris, à l'issue d'un travail de repérage des corridors écologiques reliant des squares et jardins au cimetière du Père-Lachaise, la gestion globale (plantation, arrosage, apport d'intrants) a pu être harmonisée. « Cette biodiversité ordinaire le long des axes fait partie de nos priorités, confirme Fabienne Giboudeaux, adjointe au maire de Paris en chargée des espaces verts. Tout comme la restauration des mares et les liaisons entre tous ces petits écosystèmes urbains encore trop méconnus. » Ainsi, un grand nombre de villes commencent à agir sur leurs mares : Limoges en a débuté l'inventaire l'an dernier, en y associant les habitants et associations. Les restaurer nécessite un certain savoir-faire. Il en est de même pour l'entretien des boisements. « Nos 300 hectares d'espaces boisés sont au cœur de la coulée verte, illustre pour cette ville Didier Franck. Les techniques de gestion qui y sont déployées pour favoriser la biodiversité nécessitent une connaissance de la faune, de la botanique et du matériel dont les agents des espaces verts ne disposent pas forcément. Par le biais de conventions, nous en confions l'entretien à des agriculteurs et à l'ONF. » Quant aux berges, leur protection et restauration par génies civil et végétal est plus souvent réalisée à l'échelle de l'agglomération ou d'un syndicat intercommunal. Mais dans les petites communes, il arrive que les agents municipaux mettent la main à la pâte, du moins s'il s'agit de réaliser des plantations ripisylves, par exemple des roselières.


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