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BIODIVERSITÉ

Faut-il intégrer l'Office national de la chasse à la future Agence française pour la biodiversité ?

LA RÉDACTION, LE 1er MAI 2014
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Si, lors du débat prévu en juin, les parlementaires suivent l'ar­ bitrage ministériel, l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) n'intégrera pas l'Agence française de la biodi­ versité, contrairement à son pendant pour les milieux aquatiques, l'Onema. Cela crée un déséquilibre qui ne nous satisfait pas. Au sein de la future structure, l'Agence des aires marines protégées et l'Onema disposeront des compétences pour traiter de la bio­ diversité aquatique et les parcs nationaux géreront la biodiversité terrestre remarquable : il manque l'ONCFS pour s'occuper des espaces terrestres « ordinaires ». Sans l'office, l'agence se prive d'un maillage départemental dont l'Onema ne dispose pas. Mais, cette décision est avant tout politique, une partie du budget de l'ONCFS provenant de la taxe cynégétique. Sa gouvernance a été accaparée par les chasseurs, majoritaires au conseil d'administration. L'ONCFS ne doit pas intégrer cette agence de la nature, au risque que la chasse, qui est son objet premier, n'y soit diluée, que nous n'y retrouvions plus notre intérêt, que nos priorités d'études ne soient plus prises en compte. Nous avons cependant une vision très plurielle et transversale, nous ne privilégions pas le monde cynégétique, même si les deux tiers de notre budget proviennent des taxes sur les permis de chasse, ce qui correspond bien à la répartition de nos missions. Mais par ce refus d'intégration, je ne veux pas cadenasser l'office. La coordination est nécessaire. Je suis même favorable à une entrée de représentants des collec­ tivités au conseil d'administration. Nous proposons par ailleurs que l'ONCFS récupère la totalité des missions de police de la nature et intègre les agents de l'Onema. Cela amènerait plus de cohérence et permettrait d'atteindre une masse critique dans chaque département.


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