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BIODIVERSITÉ

Un plan d'action européen contre le trafic d'espèces sauvages

LA RÉDACTION, LE 3 MARS 2016
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Lutter contre le trafic d'espèces sauvages menacées d'extinction est un enjeu de taille pour l'Union européenne qui est un grand marché de destination et un point de passage important pour les produits illicites. Entre 2011 et 2014, les saisies aux frontières de l'UE ont été colossales : plus de 6 000 reptiles vivants et plus de 9 600 produits dérivés, plus de 500 espèces d'oiseaux et d'oeufs, des produits médicinaux, 78 000 plantes vivantes mais aussi des coraux, des oiseaux morts, des invertébrés… Ce trafic rapporte entre 8 et 20 millions d'euros aux trafiquants. « Ce nouveau plan d'action traduit notre engagement à mettre un terme à cette activité criminelle en combinant volonté politique et action sur le terrain », a déclaré le commissaire européen à l'Environnement, aux Affaires maritimes et à la Pêche, Karmenu Vella. Le plan contient 32 actions à mettre en oeuvre d'ici à 2020 et s'articule autour de trois priorités. Trois prioritésIl s'agit d'une part de prévenir le trafic et de réduire l'offre et la demande en produits illégaux. La prévention consistera notamment en des campagnes de sensibilisation des citoyens et des entreprises pour qu'elles n'encouragent pas ces pratiques. D'autre part, ce plan veut renforcer la mise en oeuvre des réglementations existantes et lutter plus efficacement contre le crime organisé en renforçant la coopération entre les agences répressives, avec le soutien d'Europol et d'Eurojust. La Commission souhaite aussi que les États membres revoient leur législation pour que le trafic d'espèces sauvages soit bien qualifié comme un crime, et non un délit, conformément aux dispositions de la directive relative à la protection de l'environnement par le droit pénal. Enfin, il faut accroître la coopération entre les pays d'origine, de destination et de transit par un appui financier. Les ressources allouées permettront de lutter contre le trafic dans les pays d'origine, de contribuer à créer les capacités à l'application de la législation et de fournir des sources de revenus à long terme aux communautés rurales vivant dans les zones où abonde la faune sauvage. Pour chaque action figurent un calendrier, une entité responsable et les résultats escomptés. La Commission assurera le suivi de la mise en oeuvre et présentera un bilan au bout de cinq ans. Ce plan d'action stratégique sera présenté aux ministres européens compétents et devrait faire l'objet de conclusions du Conseil Environnement de l'UE du 20 juin.


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