La France a officialisé, lundi, sa proposition de créer un comité technique international sur la biodiversité. Cette initiative intervient dans la perspective de la COP 15, qui se tiendra à Kunming (Chine) en octobre 2020, au cours de laquelle sera, d’ailleurs, fixée la trajectoire en matière de biodiversité pour les dix prochaines années.
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Des objectifs concrets
Vocabulaire commun, exigences sur la méthode, outils pour structurer des actions à l’échelle d’un territoire ou pour une entreprise qui dépasse les frontières, etc. Plus largement, ces normes internationales viseront à favoriser la prise en compte de la biodiversité et la mise en œuvre de mesures de protection dans tout projet.
Pour les initiateurs de ce comité technique, elles contribueront également à faciliter le dialogue entre différents acteurs impliqués, publics et privés, dès la phase de travail sous l’égide de l’ISO, cette ONG réunissant 164 pays pour coproduire des normes voulues, coécrites et régulièrement mises à jour par les acteurs concernés.
Vingt acteurs engagés
Une vingtaine d’organisations françaises dont, l’Etat et des agences publiques, des entreprises, des représentants de la profession du génie écologique, des organisations non gouvernementales pour l’environnement, des consommateurs et des collectivités territoriales, sont déjà mobilisées pour prendre part à ce projet international, au sein de la commission biodiversité d’Afnor.
De son côté, l’ISO fera son retour sur la proposition d’ici mai 2020. Si la réponse est positive, un appel à participation sera alors lancé.