En participant au nouveau programme international de recherche BIOFIN, la société de gestion d’actifs entend accompagner le secteur financier à concevoir des stratégies orientées sur la préservation du capital naturel et la lutte contre l’érosion de la biodiversité.

Conscient de l’impact de la finance sur la biodiversité, Pictet Asset Management rejoint le programme de recherche Biodiversity Finance (BIOFIN). Cette initiative encadrée par le Stockholm Resilience Centre (SRC) de l’Université de Stockholm, vise à mettre la finance durable au service de la biodiversité.

Pictet AM est la seule société de gestion d’actifs associée au programme BioFin. Celle-ci a été choisie pour son « approche novatrice » dans le domaine de la finance durable. En tant que « partenaire à fort impact », la société apportera son expérience en matière d’investissement et sa contribution à une recherche multidisciplinaire « visant à générer des changements concrets, favorables à l’environnement, au sein du système financier. »

« Nous nous réjouissons d’approfondir notre collaboration avec le SRC et de travailler aux côtés des autres partenaires du programme de recherche pour faire progresser notre compréhension et notre connaissance des rapports entre biodiversité et investissements », commente Sébastien Eisinger, Managing Partner du groupe Pictet, dans un communiqué.

5 millions d’euros

Cette initiative de recherche bénéficiera d’un financement de près de 5 millions d’euros attribué par Mistra, fondation suédoise pour la recherche stratégique sur l’environnement. BIOFIN sera concrètement dirigé par Gary Peterson, professeur au Stockholm Resilience Centre et un des auteurs principaux chargés de coordonner les rapports « Scenarios Assessment » dans le cadre du Millennium Ecosystem Assessment et « Scénarios et modèle pour l’évaluation de la biodiversité » de la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Il sera accompagné de Beatrice Crona, directrice scientifique adjointe au SRC.

« La création d’un monde durable passe par une transformation en profondeur et le financement joue un rôle déterminant dans la concrétisation du changement. Afin de favoriser cette transformation, nous allons œuvrer pour que l’investissement traditionnel tienne davantage compte de la complexité du vivant. Et nous allons explorer d’autres formes d’investissement susceptibles de rapprocher le monde de la finance et celui du vivant », déclare le professeur Gary Peterson.