Des tags RFID coulés dans le béton pour conserver, au cœur du matériau, toutes les informations le concernant : c'est l'idée de Lafarge. Les puces RFID, encapsulées, sont ajoutées au béton par un doseur automatique. Elles résistent à des températures de 170 °C, aux milieux basiques, et aux contraintes mécaniques. Elles peuvent conserver des informations comme les matériaux utilisés et les méthodes mises en œuvre, ce qui pourrait faciliter les opérations de maintenance et de déconstruction. En 2014, Lafarge prévoit d'y intégrer les émissions de COV, l'origine du matériau, la quantité de matière recyclée, le bilan environnemental, etc.