Pourquoi avoir fondé Eveler ? Il manquait sur le marché une solution simple et abordable pour la télé-relève des compteurs électriques. Nous avons donc créé Eveler, en 2011, en nous positionnant sur le segment des entreprises. Cela représente 450  000 compteurs en France. Nos clients peuvent aussi bien être des consommateurs, comme des hôtels ou des grandes surfaces, que des fournisseurs d'électricité, quand ceux-ci veulent affiner les prévisions de consommation de leurs clients. Mais notre offre peut aussi intéresser les exploitants de parcs d'énergies renouvelables : en s'équipant, ils peuvent détecter précisément quand leurs centrales ne produisent pas. Comment se différencier de la concurrence ? Pour l'électricité, qui constitue notre métier de base, les entreprises possèdent déjà des compteurs communicants. Notre offre ne requiert aucun investissement. Pas besoin de solutions surdimensionnées par rapport au besoin, comme chez nos concurrents qui déploient des capteurs dans l'entreprise. Nous fournissons au client un accès, par un portail Internet, aux données déjà relevées par ERDF, afin par exemple d'ajuster son contrat à sa courbe de consommation, de surveiller ses dépassements, d'optimiser ses process, etc. Et cela ne lui coûte en moyenne qu'une dizaine d'euros par mois par compteur, même si le prix varie en réalité en fonction du nombre de compteurs, de la fréquence de télérelève, etc. Nous venons d'étendre cette offre au gaz, pour lequel l'installation de boîtiers spécifiques est, là, nécessaire. Des commandes nous sont déjà parvenues et nous allons déployer les premiers boîtiers début 2014. Ils pourront aussi être utilisés pour transmettre des consommations d'eau. Comment se porte le marché ? Tous les indicateurs commerciaux sont au vert. Nous avons dépassé cet automne la centaine de clients et, avant la fin 2013, notre portefeuille comptera 10  000 compteurs, dont 2  000 pour notre plus gros client. Eveler est en pleine période de croissance. Nous avons réalisé un chiffre d'affaires de 300  000  euros l'année dernière et devrions atteindre 600 000 en 2013, avant d'approcher le million d'euros en 2014. Nous structurons la société en conséquence. Elle est aujourd'hui constituée de 6 personnes, dont 3 embauchées cette année, mais nous cherchons encore à recruter, dès que possible, deux personnes : un gestionnaire de clientèle et un ingénieur qui aime innover en informatique et en électronique.